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Critique de belette2911


Paris, 1813. Un des hommes de Vidocq, surnommé "Le Surineur" s'est fait prendre pour recel. Il clame son innocence à Vidocq et comme lui, j'aurais tendance à le croire, vu que le Surineur s'est fait arrêter par Javert, le pire ennemi de Vidocq.

Dans cet album, tout pue le complot ! L'arrestation du Surineur, le suicide de la prostituée témoin du recel, les menaces autour de Napoléon, que l'on voudrait bien évincer, avant qu'il n'entraîne à nouveau la France dans une nouvelle guerre, qui coûtera en argent et en vies humaines.

C'est par hasard que j'ai découvert cette série sur Vidocq et comme j'avais bien aimé le premier album, j'ai poursuivi ma route avec ce chef de la Sûreté pas comme les autres.

Cet ancien bagnard ne s'embarrasse pas rond-de-jambes, son équipe est constituée de personnages haut en couleurs, telle une prostituée ou un médecin destitué de son droit d'exercer la médecine…

Pourtant, Vidocq aime la justice, il cherche à envoyer les coupables en prison, non les innocents, et c'est un bon enquêteur. Je dois dire que dans cette série de bédés, j'ai aimé ce personnage, que je connais mal, même si je l'ai souvent croisé en littérature.

Les dessins sont très bien faits, autant pour les personnages, que leurs visages, ou tout simplement les décors, grandiose, du Paris de 1814, où les rues ne sont pas pavées, mais simplement en terre…

C'est très agréable de feuilleter, après lecture, et de prendre plus attention à la ville de Paris et à ses petites rues, à Notre-Dame, sans sa pique…

Et puis, il n'y a pas que les dessins qui sont soignés, le scénario aussi et parfois, les complots sont plus profonds, plus complexes, qu'ils n'en ont l'air au départ…

Pas une affaire facile, pour Vidocq, que bien des gens voudraient voir chuter, heureusement que l'homme est tenace, intelligent, le roi du déguisement et qu'il a une bonne équipe autour de lui, sinon, jamais Vidocq ne serait parvenu à démêler les fils de cette intrigue.

Puisque j'ai apprécié les deux premiers albums, je vais me ruer sur le troisième, qui m'attend sagement… Paris, me voici !
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