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Critique de Latulu
Premier tome de la duologie Sangs Maudits, Alliance forcée est une dystopie dont je suis ressortie assez perplexe.
Dans un monde médiéval, une jeune courtisane, accusée injustement d'un meurtre se voit confiée à un chevalier dragon, chargé de l'escorter jusqu'à une autre ville pour y subir sa sentence, la mort. En chemin, il va découvrir que sa captive est en fait le témoin clé d'un complot visant à abattre l'empereur du royaume et décide alors d'en faire sa protégée.
Je n'ai pas aimé ce premier tome : un roman qui m'a laissée un goût d'inachevé comme si l'écriture n'avait pas été travaillée et publiée en premier jet.
Le récit est pauvre. C'est écrit maladroitement par moment. Peu de descriptions surtout au début alors que les personnages secondaires sont présentés et vraiment, la caricature de l'homme aigri et cruel m'a d'emblée donné un a priori négatif sur le style de l'auteure. Pas de préliminaire, pas de psychologie bref, en ce qui me concerne aucune empathie sur la scène tragique qui se joue devant nous. Trop froid, trop impersonnel, trop de distance avec le lecteur.
Point fort pour beaucoup de lecteurs mais point faible pour moi : l'auteur ne s'embarrasse pas avec les descriptions. Heureusement, les scènes d'action s'enchaînent et sont plutôt crédibles.
En revanche, on passe d'une scène à l'autre sans transition et ça gâche la lecture. le temps de comprendre qu'on a changé de point vue, on déjà passé un paragraphe. Pas de saut de ligne rien. Heu... Ou alors c'est l'édition numérique qui est mal éditée ? Si c'est un effet voulu par l'auteure et l'éditeur ça ne fonctionne pas du tout. Ça agace même.
Les personnages sont caricaturaux : l'héroïne fragile que le héros va défendre envers et contre tout. le couple apparaît niais. L'héroïne et son statut de courtisane suffit à dégoûter le chevalier dragon qui ne cesse de la mépriser pour soudain tomber éperdument amoureux. Là encore, sans transition décidément, la faute à un manque de description de l'évolution des personnages. Bon heureusement, la romance n'est pas du tout le point central de l'histoire et l'univers dans lequel évoluent les personnages est plutôt bien pensé et amené. Des humains, des métamorphes, des territoires hostiles, un imaginaire assez fouillé pour conserver l'attention et l'attrait du récit. Un twist final bien vu, j'ai été agréablement surprise, suffisamment pour enchaîner sur le tome suivant.
Une dernière chose : l'annonce « Réservé à un public averti : Erotisme » n'a pas lieu d'être. Une seule scène un tout petit peu hot dans tout le livre cela justifie-t-il une annonce pareille ? Je ne pense pas et cela dessert l'ouvrage. On aura tendance à l'appréhender comme un smut alors qu'il se classe bien au-dessus.
Dans un monde médiéval, une jeune courtisane, accusée injustement d'un meurtre se voit confiée à un chevalier dragon, chargé de l'escorter jusqu'à une autre ville pour y subir sa sentence, la mort. En chemin, il va découvrir que sa captive est en fait le témoin clé d'un complot visant à abattre l'empereur du royaume et décide alors d'en faire sa protégée.
Je n'ai pas aimé ce premier tome : un roman qui m'a laissée un goût d'inachevé comme si l'écriture n'avait pas été travaillée et publiée en premier jet.
Le récit est pauvre. C'est écrit maladroitement par moment. Peu de descriptions surtout au début alors que les personnages secondaires sont présentés et vraiment, la caricature de l'homme aigri et cruel m'a d'emblée donné un a priori négatif sur le style de l'auteure. Pas de préliminaire, pas de psychologie bref, en ce qui me concerne aucune empathie sur la scène tragique qui se joue devant nous. Trop froid, trop impersonnel, trop de distance avec le lecteur.
Point fort pour beaucoup de lecteurs mais point faible pour moi : l'auteur ne s'embarrasse pas avec les descriptions. Heureusement, les scènes d'action s'enchaînent et sont plutôt crédibles.
En revanche, on passe d'une scène à l'autre sans transition et ça gâche la lecture. le temps de comprendre qu'on a changé de point vue, on déjà passé un paragraphe. Pas de saut de ligne rien. Heu... Ou alors c'est l'édition numérique qui est mal éditée ? Si c'est un effet voulu par l'auteure et l'éditeur ça ne fonctionne pas du tout. Ça agace même.
Les personnages sont caricaturaux : l'héroïne fragile que le héros va défendre envers et contre tout. le couple apparaît niais. L'héroïne et son statut de courtisane suffit à dégoûter le chevalier dragon qui ne cesse de la mépriser pour soudain tomber éperdument amoureux. Là encore, sans transition décidément, la faute à un manque de description de l'évolution des personnages. Bon heureusement, la romance n'est pas du tout le point central de l'histoire et l'univers dans lequel évoluent les personnages est plutôt bien pensé et amené. Des humains, des métamorphes, des territoires hostiles, un imaginaire assez fouillé pour conserver l'attention et l'attrait du récit. Un twist final bien vu, j'ai été agréablement surprise, suffisamment pour enchaîner sur le tome suivant.
Une dernière chose : l'annonce « Réservé à un public averti : Erotisme » n'a pas lieu d'être. Une seule scène un tout petit peu hot dans tout le livre cela justifie-t-il une annonce pareille ? Je ne pense pas et cela dessert l'ouvrage. On aura tendance à l'appréhender comme un smut alors qu'il se classe bien au-dessus.
