AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de hubertguillaud


Ce premier roman britannique traduit en 2017 manque certainement un peu de style, mais Barney Norris y déploie une belle puissance narrative. Sa force est de parvenir à rassembler 5 personnages, 5 singularités très différentes les unes des autres, qui apportent beaucoup d'humanité dans ce livre choral. Ces récits de vie, de doutes et de désespoirs, très banals, prennent de la puissance par leur mise en miroir. "Parfois, les gens refusent de voir à quel point ils sont merveilleux", explique l'un des personnages, en donnant le ton de cette plongée en chacun et en tous. "Nous tâchons toutes d'oublier que nous n'aurons pas d'autres vie ; nous essayons toutes de ne pas admettre que c'est ce que nous avons fait de la nôtre." Nos vies si différentes se ressemblent. Nous tentons d'y surnager... alors que "Le monde s'achève sans cesse autour de nous". Ce que Barney Norris entend en écoutant chanter les rivières, c'est nos pulsions de vies, qu'il rend dans un livre qui sublime sa tristesse. Touchant.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}