AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Seijoliver


Humour noir, provocation sont au programme de ce roman qui décrit les projets plus ou moins grotesques, exubérants, mais assurément rémunérateurs d'un quatuor : un mouleur de masques mortuaires, fils d'un fossoyeur : un chauffeur de fourgon mortuaire ; un chirurgien, ancien soldat pendant la guerre ; et un préposé à l'état civil. Et de ce quatuor qui finira par se dissoudre, l'un de finir à la tête d'un palais funéraire de six étages, faisant un show télé (Funérailles TV), et un autre à la tête d'une secte (Les Saints-Visages des Morts !)
On est dans une véritable farce : convocation d' un hélicoptère déposant une statue de Jizo lors d'une commémoration pour les mizuko (les « enfants de l'eau » soit, les foetus).

Le livre a été publié en 1967, décennie de plaine croissance économique : est-ce une critique d'une société qui ferait commerce de tout, y compris de la mort ?
Mais sous couvert de délirantes élucubrations l'auteur revient aussi sur le passé encore tout proche de son pays, des morts de la guerre, et sur la place des morts et de leur représentation.

Le style est très oral puisqu'une bonne partie du roman est constituée de dialogues.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}