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Critique de Azallee92
Le 25 mars 1802 la paix d'Amiens est signée.
Mais en mai 1803 les relations entre la France et l'Angleterre sont rompues ; Pour entraîner son armée, Napoléon envisage de ne plus abriter ses soldats sous tentes mais dans des cabanes. Ils dormiront sur des lits de paille. Six camps sont constitués en vue de l'expédition. Et tout un hameau, confié aux soins d'officiers du génie, est construit avec des commodités. Les soldats, des réquisitionnaires, des conscrits de l'an XIV, seront payés et on leur donnera des chaussures.
L'Angleterre, menée par William Pitt, verse de l'or aux russes et aux autrichiens pour attaquer la France. Ils signent une convention secrète le 4 juillet an XIV, ce sera « la troisième coalition ». Sans déclaration officielle russes et autrichiens sont en marche vers la France. Sur mer, c'est la défaite de Trafalgar, les flottes françaises et espagnoles sont détruites.
La grande armée, composée de français, d'italiens, de suisses, d'hollandais, de belges et d'irlandais, qui a bénéficié de trois ans de formation au camp de Boulogne, est en marche. Napoléon ne veut pas attendre que les troupes étrangères entrent en France. Avec ses maréchaux des logis, ses chevaliers servants, il prévoit de diviser les armées adverses pour mieux régner. Sept corps d'armées, « les 7 torrents », sont formés et confiés à Bernadotte, Marmont, Davout, Soult, Lannes, Ney, et Augereau. Mais il n'y a pas toujours une entente cordiale entre eux.
Ce sera la bataille des 3 empereurs, France, Autriche, Russie. Mais les prussiens rentrent dans la coalition.
Après avoir, par la ruse et sans verser le sang des Grenadiers, traversé le pont Tabor sur le Danube, Lannes et Murat réalisent la prise d'Ulm. Les prussiens sont défaits.
Le Maréchal Soutz doit marcher sur Austerlitz, tout petit village, afin de pousser les russes à attaquer sans attendre les renforts autrichiens ; les soldats vont se battre sur le plateau de Pratzen. Napoléon envisage la bataille comme une partie d'échecs où les rois deviendraient « un peu fous ».
Les stratégies militaires de Napoléon sont payantes et le 2 décembre, jour anniversaire de son couronnement, au lever du soleil d'Austerlitz, il lance ses corps d'armées. A 13h russes et autrichiens quittent le champ de bataille et s'enfuient vers les étangs gelés. Ordre est donné de tirer à boulets rouges sur les étangs, ils finiront noyés.
Au coucher du soleil d'Austerlitz la grande armée est victorieuse.
Napoléon interdit le pillage ; les soldats doivent rester fiers d'eux-mêmes et pouvoir dire « j'étais à la bataille d'Austerlitz » pour que l'on réponde « voilà un brave ».
Le 26 décembre 1805 ( 5 nivôse an XIV) la paix est signée avec les deux autres belligérants et les anglais auront réussi à semer le désordre et le deuil partout en Europe.
Au cours de cette bataille, pour l'anniversaire de son couronnement, Napoléon a pris un décret en faveur des orphelins des généraux, officiers et soldats morts pour la France.
Le 11 nivôse An XIV il met fin au calendrier révolutionnaire trop compliqué à gérer.
Beaucoup de blanc de rouge, de bleu et de noir dans les uniformes sur fond de camaïeux de gris, changeants au gré des lieux, des moments et de l'intensité de la bataille. Seuls les uniformes de maréchaux de Napoléon portent du jaune et de l'orangé. Par contre, Napoléon vêtu de sa redingote, porte des couleurs très sobres.(pantalon blanc, bottes noires, plastron bleu au col rouge).
Jérôme Croyet, docteur en histoire, a supervisé l'uniformologie : Domaine de l'histoire qui étudie les uniformes et leur évolution, et les accessoires militaires. (Uniforme : qui ne change pas, coupe et couleurs des tenues réglementaires que doivent porter les hommes d'une même unité militaire)
On pourra voir que des soldats de diverses armées partent à la guerre en pantalons blancs....
Voilà une BD agréable à lire qui peut grandement aider les jeunes et les moins jeunes à retenir notre histoire de France.
C'est la première fois que je peux faire une critique dans le cadre Masse Critique Graphique et je remercie beaucoup Babélio et les Editions Plein Vent de me l'avoir permis.
Mais en mai 1803 les relations entre la France et l'Angleterre sont rompues ; Pour entraîner son armée, Napoléon envisage de ne plus abriter ses soldats sous tentes mais dans des cabanes. Ils dormiront sur des lits de paille. Six camps sont constitués en vue de l'expédition. Et tout un hameau, confié aux soins d'officiers du génie, est construit avec des commodités. Les soldats, des réquisitionnaires, des conscrits de l'an XIV, seront payés et on leur donnera des chaussures.
L'Angleterre, menée par William Pitt, verse de l'or aux russes et aux autrichiens pour attaquer la France. Ils signent une convention secrète le 4 juillet an XIV, ce sera « la troisième coalition ». Sans déclaration officielle russes et autrichiens sont en marche vers la France. Sur mer, c'est la défaite de Trafalgar, les flottes françaises et espagnoles sont détruites.
La grande armée, composée de français, d'italiens, de suisses, d'hollandais, de belges et d'irlandais, qui a bénéficié de trois ans de formation au camp de Boulogne, est en marche. Napoléon ne veut pas attendre que les troupes étrangères entrent en France. Avec ses maréchaux des logis, ses chevaliers servants, il prévoit de diviser les armées adverses pour mieux régner. Sept corps d'armées, « les 7 torrents », sont formés et confiés à Bernadotte, Marmont, Davout, Soult, Lannes, Ney, et Augereau. Mais il n'y a pas toujours une entente cordiale entre eux.
Ce sera la bataille des 3 empereurs, France, Autriche, Russie. Mais les prussiens rentrent dans la coalition.
Après avoir, par la ruse et sans verser le sang des Grenadiers, traversé le pont Tabor sur le Danube, Lannes et Murat réalisent la prise d'Ulm. Les prussiens sont défaits.
Le Maréchal Soutz doit marcher sur Austerlitz, tout petit village, afin de pousser les russes à attaquer sans attendre les renforts autrichiens ; les soldats vont se battre sur le plateau de Pratzen. Napoléon envisage la bataille comme une partie d'échecs où les rois deviendraient « un peu fous ».
Les stratégies militaires de Napoléon sont payantes et le 2 décembre, jour anniversaire de son couronnement, au lever du soleil d'Austerlitz, il lance ses corps d'armées. A 13h russes et autrichiens quittent le champ de bataille et s'enfuient vers les étangs gelés. Ordre est donné de tirer à boulets rouges sur les étangs, ils finiront noyés.
Au coucher du soleil d'Austerlitz la grande armée est victorieuse.
Napoléon interdit le pillage ; les soldats doivent rester fiers d'eux-mêmes et pouvoir dire « j'étais à la bataille d'Austerlitz » pour que l'on réponde « voilà un brave ».
Le 26 décembre 1805 ( 5 nivôse an XIV) la paix est signée avec les deux autres belligérants et les anglais auront réussi à semer le désordre et le deuil partout en Europe.
Au cours de cette bataille, pour l'anniversaire de son couronnement, Napoléon a pris un décret en faveur des orphelins des généraux, officiers et soldats morts pour la France.
Le 11 nivôse An XIV il met fin au calendrier révolutionnaire trop compliqué à gérer.
Beaucoup de blanc de rouge, de bleu et de noir dans les uniformes sur fond de camaïeux de gris, changeants au gré des lieux, des moments et de l'intensité de la bataille. Seuls les uniformes de maréchaux de Napoléon portent du jaune et de l'orangé. Par contre, Napoléon vêtu de sa redingote, porte des couleurs très sobres.(pantalon blanc, bottes noires, plastron bleu au col rouge).
Jérôme Croyet, docteur en histoire, a supervisé l'uniformologie : Domaine de l'histoire qui étudie les uniformes et leur évolution, et les accessoires militaires. (Uniforme : qui ne change pas, coupe et couleurs des tenues réglementaires que doivent porter les hommes d'une même unité militaire)
On pourra voir que des soldats de diverses armées partent à la guerre en pantalons blancs....
Voilà une BD agréable à lire qui peut grandement aider les jeunes et les moins jeunes à retenir notre histoire de France.
C'est la première fois que je peux faire une critique dans le cadre Masse Critique Graphique et je remercie beaucoup Babélio et les Editions Plein Vent de me l'avoir permis.
