>
Critique de SandrineAlibaud
Alice au pays des néons.
Travaillant pour la corporation Heart, elle doit infiltrer un groupe de hackers qui entravent leurs actions. Et bien sûr, cette mission est loin d'être aussi facile quand les vérités éclatent.
Elle pénètre un univers qui lui est totalement inconnu, qu'elle apprend à connaître malgré elle, alors elle va devoir jouer double jeu pour s'en sortir.
Belle revisite de conte, bien maîtrisée, avec tous les éléments qui composent cet univers. On y retrouve les références les plus marquantes avec le Bar de la Chenille comme lieu de rassemblement principal, le terrier du lapin en repaire secret, les fameux gâteaux "eat me", l'esthétique de différentes manières, et tellement d'autres surprises que je vous laisse découvrir...
Pour ce qui est du côté cyberpunk, l'ambiance dystopique est bien décrite. La ville est ciselée en deux entre les hauts quartiers riches possédant le pouvoir et les moyens, et les bas quartiers pauvres qui subissent et survivent comme ils peuvent.
Les corporations, les néons, les hackers, tout y est pour nous y faire penser à chaque chapitre.
Concernant le récit, il s'agit de point de vue multiple, raconté à la première personne avec le regard d'Alice, Hatter et White.
Chacun possède sa perception du monde, ses ressentis, ses objectifs et les passages entre chaque regard s'enchaînent parfaitement, on ne s'égare jamais.
La relation entre eux ainsi que les autres personnages reste intéressante, car certains sont amis et d'autres ennemis. Ils doivent se combattre ou coopérer selon leurs besoins, ce qui offre des situations parfois compliquées, d'autres fois très drôles et touchantes.
Les chapitres sont très courts, ce qui fait qu'il est très facile de tourner les pages sans s'arrêter. Peut-être trop par moments, mais ce découpage conviendra aux personnages qui n'ont que peu de temps pour lire.
Dans l'ensemble, Emma ne s'est pas seulement réapproprié ce conte, elle l'a réadapté à sa sauce et le résultat est très bon.
Sans respecter l'histoire d'origine, elle a crée la sienne en conservant tous les supports.
Mon conte favori mêlé à mon genre préféré, j'étais impatiente de plonger dans ce monde. J'ai bien aimé la manière dont les éléments ont été intégrés dans ce sombre futur.
De mon point de vue personnel et selon mes goûts : je l'ai trouvé vraiment trèèèèès soft. Je suis habituée à un genre plus trash et plus vulgaire, et je regrette presque un peu qu'Alice ne soit pas plus énervée, plus violente. Oui, elle m'a agacée parfois, comme dans le conte à vrai dire.
J'ai eu le sentiment aussi que White se trouvait un peu plus effacé, comparé aux deux autres points de vue, même si c'est sa personnalité qui veut ça. Je ne sais pas pourquoi, c'est mon chouchou.
C'est un roman parfait pour ceux qui aiment les contes détournés et qui souhaitent découvrir l'univers cyberpunk, mais qui n'apprécient pas la violence ou la vulgarité.
Travaillant pour la corporation Heart, elle doit infiltrer un groupe de hackers qui entravent leurs actions. Et bien sûr, cette mission est loin d'être aussi facile quand les vérités éclatent.
Elle pénètre un univers qui lui est totalement inconnu, qu'elle apprend à connaître malgré elle, alors elle va devoir jouer double jeu pour s'en sortir.
Belle revisite de conte, bien maîtrisée, avec tous les éléments qui composent cet univers. On y retrouve les références les plus marquantes avec le Bar de la Chenille comme lieu de rassemblement principal, le terrier du lapin en repaire secret, les fameux gâteaux "eat me", l'esthétique de différentes manières, et tellement d'autres surprises que je vous laisse découvrir...
Pour ce qui est du côté cyberpunk, l'ambiance dystopique est bien décrite. La ville est ciselée en deux entre les hauts quartiers riches possédant le pouvoir et les moyens, et les bas quartiers pauvres qui subissent et survivent comme ils peuvent.
Les corporations, les néons, les hackers, tout y est pour nous y faire penser à chaque chapitre.
Concernant le récit, il s'agit de point de vue multiple, raconté à la première personne avec le regard d'Alice, Hatter et White.
Chacun possède sa perception du monde, ses ressentis, ses objectifs et les passages entre chaque regard s'enchaînent parfaitement, on ne s'égare jamais.
La relation entre eux ainsi que les autres personnages reste intéressante, car certains sont amis et d'autres ennemis. Ils doivent se combattre ou coopérer selon leurs besoins, ce qui offre des situations parfois compliquées, d'autres fois très drôles et touchantes.
Les chapitres sont très courts, ce qui fait qu'il est très facile de tourner les pages sans s'arrêter. Peut-être trop par moments, mais ce découpage conviendra aux personnages qui n'ont que peu de temps pour lire.
Dans l'ensemble, Emma ne s'est pas seulement réapproprié ce conte, elle l'a réadapté à sa sauce et le résultat est très bon.
Sans respecter l'histoire d'origine, elle a crée la sienne en conservant tous les supports.
Mon conte favori mêlé à mon genre préféré, j'étais impatiente de plonger dans ce monde. J'ai bien aimé la manière dont les éléments ont été intégrés dans ce sombre futur.
De mon point de vue personnel et selon mes goûts : je l'ai trouvé vraiment trèèèèès soft. Je suis habituée à un genre plus trash et plus vulgaire, et je regrette presque un peu qu'Alice ne soit pas plus énervée, plus violente. Oui, elle m'a agacée parfois, comme dans le conte à vrai dire.
J'ai eu le sentiment aussi que White se trouvait un peu plus effacé, comparé aux deux autres points de vue, même si c'est sa personnalité qui veut ça. Je ne sais pas pourquoi, c'est mon chouchou.
C'est un roman parfait pour ceux qui aiment les contes détournés et qui souhaitent découvrir l'univers cyberpunk, mais qui n'apprécient pas la violence ou la vulgarité.
Acheter ce livre sur
