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Critique de Flaubauski


Lorsque Sigrid Nunez rencontre Susan Sontag, la quarantaine convalescente suite à son cancer du sein et sa mastectomie, pour l'aider à répondre à son courrier qui s'est entassé durant sa maladie, la jeune femme ne s'attend pas à devenir une proche de l'intellectuelle et de vivre avec elle et son fils, David, au 340, appartement dans lequel Sigrid apprendra beaucoup, et sur la littérature, et sur l'écriture, et, plus généralement, sur le monde qui l'entoure, par l'intermédiaire de Susan, avatar du mentor, dans toutes ses qualités comme dans tous ses défauts.

Car à travers ce récit autobiographique d'un moment charnière de la vie de Sigrid, qui la mènera ensuite vers une plus grande reconnaissance littéraire, et comme le titre le laisse bien supposer, à travers, aussi, la vie de Susan, à un moment tout aussi charnière de son existence, alors qu'elle vient d'échapper à la mort - rappelons que le cancer du sein, est encore de nos jours l'une des premières causes de mortalité féminine par cancer, alors, en 1976... - leurs vies de femmes, d'autrices, de new-yorkaises, aux modes de pensée et d'existence particulièrement différents, nous sont narrées, sans concession, de manière fragmentée, en une succession de souvenirs, tranches de vie... parfois drôles, parfois plus dramatiques, dans tous les cas faisant percevoir toute l'ambiguïté, la complexité, de l'amitié entretenue entre les deux.

Je remercie les éditions Globe et Babelio de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage très intéressant, qui me permet une entrée indirecte, somme toute incongrue, mais éclairante, dans l'oeuvre de Susan Sontag, que je vais désormais lire à travers ses propres essais, ou romans.
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