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Critique de Clem_5
J'ai sélectionné Etrangers et de passage lors de la dernière Masse Critique jeunesse du site. le résumé m'intriguait car je me demandais comment pouvait être traitée cette épopée familiale en littérature jeunesse. Quelle n'a pas été ma surprise en recevant ce gros pavé absolument pas fait pour les jeunes lecteurs...
Ce roman suit principalement la vie d'Anna Delaney à partir de l'année 1900 alors qu'elle n'a que 5 ans, puis brièvement celles d'Ashley et enfin de Nathaniel sur la fin du siècle. Les années passent très vite dans cet énorme bouquin puisque d'un chapitre à l'autre on peut sauter une dizaine d'années ou même voir les années défiler au sein d'un même paragraphe. J'ai parfois eu du mal à cibler l'âge des protagonistes, mais le contexte historique aidait à savoir à quelle époque on se situait. le livre est divisé en 4 grandes parties aux titres assez flous, mais eux-même découpés chronologiquement parfois quand on reste un moment à la même période.
L'histoire commence alors qu'Anna est enfant et qu'elle fait face à la folie mystique de son père, puis on la retrouve rapidement adulte dans son exil au Canada. On la suit au travers de ses lettres à sa soeur Emily ou aux entrées de son journal intime.
Anna ne raconte pas tant ce qu'elle vit au quotidien, que ses inquiétudes sur sa place dans le monde, sur la religion ou d'autres questions spirituelles. je dois avouer que je me suis franchement ennuyée et forcé à le lire le livre en entier pour écrire cette critique. Après ma lecture j'ai fait des recherches sur l'auteur et il s'agit en fait d'un écrivain catholique qui travaille beaucoup sur la foi. Ceci expliquant cela.
Je n'ai pas compris le personnage d'Anna. Pourquoi tout le monde la détestait à Swiftcreek ? La dichotomie entre les bons et les mauvais parmi les personnages m'a franchement gênée. Celui de Stephen reste aussi assez mystérieux, même pour Anna. Quel intérêt alors de faire traîner l'histoire sur si longtemps si on n'en apprend pas plus ? Ceci dit ça explique bien le titre "Étrangers et [gens] de passage" - tiré de la Bible d'ailleurs - on ne s'attache pas vraiment aux personnages de cette histoire, ils restent vraiment des gens de passage.
Au tout début on passe un chapitre avec Anna en tant qu'infirmière pendant la première guerre mondiale. Je pensais que sa rencontre avec Peter aurait un impact sur la suite de l'histoire, mais pas vraiment au final. Dommage. Je m'attendais à une romance, ou même avec Stephen, mais ce n'était clairement pas l'objectif de l'auteur.
J'aurais probablement préféré lire ce roman en anglais car je ne suis pas sûre de la qualité de la traduction française. Des mots se répètent souvent dans les mêmes phrases ou des expressions sont parfois étranges. Après peut être que le style d'origine de Michael O'Brien est ainsi.
Bref, mauvaise pioche pour moi dans cette Masse Critique. 550 pages dans lesquelles il ne se passe finalement pas grand chose. Avec toutes ses questions métaphysiques, le personnage d'Anna m'a franchement ennuyée et insupportée. Je pensais mettre 1 étoile sur 5, mais le dernier chapitre atteint le summum de l'absurde. Je ne suis clairement pas la cible du roman, j'aurais dû m'informer davantage sur l'ouvrage avant de le sélectionner. Je pense d'ailleurs qu'il y a eu une erreur quelque part pour qu'il se retrouve en opération Jeunesse. Etrangers et de passage est le premier volet d'une trilogie d'après le résumé. Autant vous dire que je n'irai pas lire la suite. 0,5/5
Ce roman suit principalement la vie d'Anna Delaney à partir de l'année 1900 alors qu'elle n'a que 5 ans, puis brièvement celles d'Ashley et enfin de Nathaniel sur la fin du siècle. Les années passent très vite dans cet énorme bouquin puisque d'un chapitre à l'autre on peut sauter une dizaine d'années ou même voir les années défiler au sein d'un même paragraphe. J'ai parfois eu du mal à cibler l'âge des protagonistes, mais le contexte historique aidait à savoir à quelle époque on se situait. le livre est divisé en 4 grandes parties aux titres assez flous, mais eux-même découpés chronologiquement parfois quand on reste un moment à la même période.
L'histoire commence alors qu'Anna est enfant et qu'elle fait face à la folie mystique de son père, puis on la retrouve rapidement adulte dans son exil au Canada. On la suit au travers de ses lettres à sa soeur Emily ou aux entrées de son journal intime.
Anna ne raconte pas tant ce qu'elle vit au quotidien, que ses inquiétudes sur sa place dans le monde, sur la religion ou d'autres questions spirituelles. je dois avouer que je me suis franchement ennuyée et forcé à le lire le livre en entier pour écrire cette critique. Après ma lecture j'ai fait des recherches sur l'auteur et il s'agit en fait d'un écrivain catholique qui travaille beaucoup sur la foi. Ceci expliquant cela.
Je n'ai pas compris le personnage d'Anna. Pourquoi tout le monde la détestait à Swiftcreek ? La dichotomie entre les bons et les mauvais parmi les personnages m'a franchement gênée. Celui de Stephen reste aussi assez mystérieux, même pour Anna. Quel intérêt alors de faire traîner l'histoire sur si longtemps si on n'en apprend pas plus ? Ceci dit ça explique bien le titre "Étrangers et [gens] de passage" - tiré de la Bible d'ailleurs - on ne s'attache pas vraiment aux personnages de cette histoire, ils restent vraiment des gens de passage.
Au tout début on passe un chapitre avec Anna en tant qu'infirmière pendant la première guerre mondiale. Je pensais que sa rencontre avec Peter aurait un impact sur la suite de l'histoire, mais pas vraiment au final. Dommage. Je m'attendais à une romance, ou même avec Stephen, mais ce n'était clairement pas l'objectif de l'auteur.
J'aurais probablement préféré lire ce roman en anglais car je ne suis pas sûre de la qualité de la traduction française. Des mots se répètent souvent dans les mêmes phrases ou des expressions sont parfois étranges. Après peut être que le style d'origine de Michael O'Brien est ainsi.
Bref, mauvaise pioche pour moi dans cette Masse Critique. 550 pages dans lesquelles il ne se passe finalement pas grand chose. Avec toutes ses questions métaphysiques, le personnage d'Anna m'a franchement ennuyée et insupportée. Je pensais mettre 1 étoile sur 5, mais le dernier chapitre atteint le summum de l'absurde. Je ne suis clairement pas la cible du roman, j'aurais dû m'informer davantage sur l'ouvrage avant de le sélectionner. Je pense d'ailleurs qu'il y a eu une erreur quelque part pour qu'il se retrouve en opération Jeunesse. Etrangers et de passage est le premier volet d'une trilogie d'après le résumé. Autant vous dire que je n'irai pas lire la suite. 0,5/5
