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Critique de okidoki
Aspirée par la littérature jeunesse depuis maintenant quelques années, en immersion presque totale, il m'arrive de douter de mon propre jugement. Aussi, après chaque ouvrage lu avec un réel plaisir, plutôt que de me lancer dans une critique générale du dit roman, je m'efforce de m'arrêter sur un détail qui m'a réjoui, une spécificité bienvenue que j'ai envie de développer.
Pour "La légende des quatre", je trouve que Cassandra 0'Donnell a décrit avec soin les émotions et les pulsions animales de nos héros. Ici il est presque question d'animaux se transformant en humains, et non le contraire....Et non seulement cette idée est vraiment intéressante, mais l'auteure le fait vraiment bien et avec subtilité. Elle décrit remarquablement et avec beaucoup de soin chaque instinct animal. Odorat, goût, mais aussi les "priorités" de chacun, l'appartenance à un clan, à un territoire, etc... Tout cela est décrit en même temps que les personnalités, bien tranchées il faut le dire, des personnages, principaux ou autres d'ailleurs. Ce qui nous incite, au fur et à mesure des pages, à considérer les humains non en s'identifiant à eux, mais bien du point de vue des Yokaïs. Pas forcément comme des ennemis, mais bien comme une race à part entière, dangereuse et calculatrice en l'occurrence ici. Là où notre émotion pourrait tourner en compassion pour ceux qui nous ressemblent, on se place tout naturellement du point de vue de nos héros.
C'est bien vu et bien écrit.
Pour "La légende des quatre", je trouve que Cassandra 0'Donnell a décrit avec soin les émotions et les pulsions animales de nos héros. Ici il est presque question d'animaux se transformant en humains, et non le contraire....Et non seulement cette idée est vraiment intéressante, mais l'auteure le fait vraiment bien et avec subtilité. Elle décrit remarquablement et avec beaucoup de soin chaque instinct animal. Odorat, goût, mais aussi les "priorités" de chacun, l'appartenance à un clan, à un territoire, etc... Tout cela est décrit en même temps que les personnalités, bien tranchées il faut le dire, des personnages, principaux ou autres d'ailleurs. Ce qui nous incite, au fur et à mesure des pages, à considérer les humains non en s'identifiant à eux, mais bien du point de vue des Yokaïs. Pas forcément comme des ennemis, mais bien comme une race à part entière, dangereuse et calculatrice en l'occurrence ici. Là où notre émotion pourrait tourner en compassion pour ceux qui nous ressemblent, on se place tout naturellement du point de vue de nos héros.
C'est bien vu et bien écrit.
