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Critique de Aelynah



Après des enquêtes et complots chez les metamorphes, Rebecca va être confrontée aux potioneuses.
Et si elles semblent posséder moins de pouvoirs actifs, leurs potions, filtres et poisons n'en sont pas moins terriblement efficaces.
Alors qu'elle rentrait chez elle, Rebecca aperçoit un muteur pénétrer dans l'immeuble d'en face. Ce qui n'était qu'un simple cambriolage va s'avérer le début d'embêtements dignes de notre Asayim.
Comme dans chaque épisode nous suivons plusieurs trames de scénario mais le fil rouge restant toujours le rôle d'Asayim de Rebecca.
Que ce soit son histoire avec Raphaël, son lien de meute avec Bruce, le Malaat avec Mark ou encore l'adolescence précoce de Léo, la vie de Rebecca n'est déjà pas une sinécure.
Pourtant depuis son arrivée dans le Vermont, elle change. La Vikaris de base est toujours là, son pragmatisme, son cynisme, sa capacité à ôter la vie sans remord la rendent impitoyable dans son boulot.
Mais l'amitié qu'elle entretient avec Beth, celle plus particulière avec Bruce, ses sentiments naissants pour Raphaël font ressortir une autre facette de notre sorcière. Elle ressent des émotions. Cela ne l'affaiblit pourtant pas. Au contraire ils feront sa force face aux événements encore quasi ininterrompus de ce tome.
Après deux opus en compagnie de Caroline Klaus, c'est avec la sensation d'un rendez-vous amical que me voici rechaussant mes écouteurs.
La narratrice a su cette fois encore me plonger dedans dès les premières lignes. Certains passages tendus m'ont même fait frémir de nervosité et de stress. L'histoire avec Mark par exemple. Je ressentais l'exaspération de Rebecca, je la vivais. Et que n'aurais-je fait pour l'aider à étriper ce mâle obtu et lourdingue.
Caroline Klaus utilise ses intonations de voix à bon escient et de façon forte opportune. Les inflexions qu'elle lui donne pour différencier les personnages sont vraiment bien travaillées.
Seule Maurane m'a déplu. J'ai eu comme la sensation que la voix ne correspondait pas à l'image que je m'en faisais. Comme lorsque vous découvrez un roman au cinéma et que l'actrice ou acteur est loin de l'image échafaudée.
Du coup, ce point m'a un peu titillé mais bon cela ne m'a pas empêché non plus de dévorer cette lecture audio dès que j'avais un instant.
Cassandra O'Donnell a su apporté un scénario de fou à ce tome aux diverses et complexes ramifications. Et Caroline Klaus leur a adjoint un côté vivant que j'ai adoré.
La fin me laisse sur des charbons ardents et toujours plus fan de cette série.
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