AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de palamede


« Elle pourrait mourir. Ce constat se présente à elle comme une mouette sortie de la tempête et Lucrèce l'examine, prostrée, à travers le voile remuant de la maladie. Elle pourrait. Elle le reconnaît ; l'accepte. Car elle a atteint un lieu où tous ses désirs se réduisent à souhaiter la fin de ce tourment, de ce martyre physique. Souhaiter la fin, seulement. »

Eh bien moi aussi j'ai souhaité la fin rapide de cette pauvre Lucrèce, même si je n'ai rien de personnel contre elle. Car dès le début je me suis ennuyée fermement à la lecture des descriptions interminables des états d'âme de cette jeune fille et de son environnement. Certes il est bien triste d'épouser à 13 ans un homme de plus de dix ans son aîné pour des raisons d'intérêt financier et d'État (mais n'est-ce pas ce qui arrive à de nombreuses princesses ?).

De plus Lucrèce de Médicis n'a pas vécu longtemps puisqu'elle est morte à seulement seize ans, après trois brèves années de mariage avec le duc de Ferrare, Alfonso del Este. Ce qui fait peu de matière historique à se mettre sous la dent pour l'auteure, qui a compensé en romançant abondamment la courte vie et la mort de la duchesse de Ferrare, et surtout, ce qui est plus gênant à mes yeux, en transformant le peu que l'on en savait.

Reste le style remarquable de Maggie O'Farell, qui nous fait d'autant plus regretter que le fond ne soit pas à la hauteur de la forme.
Commenter  J’apprécie          807



Ont apprécié cette critique (77)voir plus




{* *}