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Critique de le_Bison


Panique… Et je n'ouvre que la première page, je suis pris d'une panique grandissante devant ce petit mouvement de violence qui s'instille dans cette putain de vie. Il ne faut pas grand-chose pour déliter une vie, un bus, un flingue et la panique. Mais courageux, je suis, persévérant je continue. Je me prends un verre de whisky, un Cutty Sark, comme le trois-mâts. Les souvenirs refont surface et égrènent cette douleur insidieuse qui sue à travers les pores de ma vie, de mon être, mal-être. Un couteau, long, effilé, la lame froide, l'âme froide, tentant, très. Je prends une lame de rasoir, une perle de sang coule, s'écoule, mes veines se teintent, se vident, ma vie s'écoule le long…

Dans un centre de remise en forme ou une décharge, la vie a ses ombrages, sa violence intrinsèque. En cure de désintox, je récite le sutra du coeur, celui d'une vie, d'une femme, d'un homme. Une idylle qui a également son lot de violence, de trahison, de fausse harmonie. A Princeton. A Lost Lake Mountain. En zazen ou recroquevillé dans un vieux fauteuil en cuir. Un coup de Kyôsaku sur l'épaule ou une seringue plantée dans le bras, un aller-retour des pensées et de la méth, l'âme s'écoule en ta demeure de chair. Chère Carol, ou Joyce, je crois que c'est mon premier recueil que j'aborde avec toi, j'aurais envie de te l'écrire, te le dire, un verre de Cutty Sark entre nous, mais le déséquilibre du lecteur sorti de sa poussière peut s'avérer dévastateur. J'ai adoré, ces histoires sombres où l'espoir a abandonné nos misérables vies poussiéreuses. Cela fait du bien, un bien fou de se sentir mourir à petits feux dans l'univers ombragé de tes nouvelles.
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