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Critique de Errant
Si le mot confession implique une forme de repentir, le titre est mal choisi puisque aucun regret réel n'apparaît dans cette histoire où on observe la naissance d'un club de filles qui évoluera vers une forme de délinquance pour finir par commettre un acte criminel plus important.Même si c'est le thème principal, l'auteure fait une grande place à l'omniprésente misogynie du milieu des années cinquante dans cette petite ville des États-Unis; ce qui est accepté pour les gars, faut que jeunesse se passe, est absolument banni pour les filles. Les personnages féminins sont forts, atypiques, et tentent tant bien que mal de s'opposer aux multiples oppressions dont elles victimes, statut qu'elles refusent justement. Il est question d'amitié, de solidarité, de conditions de vie déplorables, mais aussi d'espoir et d'illusions. J'ai aimé ce livre qui se lit facilement, dépeint avec force une société hypocrite et met en scène des filles qui forcent l'admiration pour leur détermination même si on doute bien que ,d'une certaine façon, leurs aspiration ont un coté chimérique. Malheureusement.
