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Critique de tremb77


Découverte de Joyce Carol Oates pour le challenge solidaire et d'autres rattachés ensuite.

Parmi les quelques livres de ma médiathèque, le résumé m'a interpelé, plus attiré que d'autres et je cherchais aussi avec un personnage principal féminin.
Aussi mon regard s'est posé sur cette dystopie, un genre à l'opposé de mes lectures habituelles, la SF m'attirant peu. Et là je me suis laissée prendre par le style fluide de l'auteur, oubliant mes réticences, mes angoisses face aux dystopies (sans doute traumatisée par Soleil vert toute petite).

Adriane vit en EAN 23 (calendrier d'après le 11 septembre). Les Etats Unis sont devenus un état totalitaire, sans plus aucune liberté. le pouvoir appartient à une élite de riches, tout est sous surveillance. L'intelligence, le libre arbitre, la libre pensée tout doit être contrôlé de peur d'être arrêté voire tué. A 17 ans Adriane est major de sa promotion, son discours préparé pour la remise des diplômes lui vaut d'être arrêtée et télétransportée dans la zone 9 en 1959 pour purger une peine de 4 ans. Tout contact intime, toute tentative de s'échapper, de révéler le futur est proscrit sous peine d'être vaporisé (éliminé). Elle y rencontrera Ira, un autre exilé.

On suit l'évolution d'Adriane dans l'apprentissage du behaviorisme, parallèle à la société futuriste d'où elle vient. Les idées développées alors peuvent un peu rebutées les non habitués à la psychologie. le parallèle n'est peut être pas assez développé , on passe assez vite de son monde à une réalité connue, les années 50/60, ce qui pourrait être déroutant pour les adeptes de dystopie. Adriane est plus dans l'angoisse de restes de souvenirs de ce régime totalitaire.
La fin va un peu à contre courant du développement. Mais la perception de la zone 9 était elle la bonne, ou faussée dès le départ par cette terreur du big brother?
Je reste sur plusieurs questionnements...

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