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Joyce Carol Oates
Je sais que si on ne s'occupe pas de son passé, un jour c'est lui qui s'occupe de vous. (Extrait d'une interview publiée dans le Monde 2 du 18 octobre 2014) |
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Joyce Carol Oates [...] L’important, c’est de rendre le lecteur plus vivant. Le plaisir que l’écrivain a pris ne suffit pas. Prenez Mein Kampf. Son auteur a peut-être eu de plaisir à l’écrire, mais ce n’est pas un plaisir pour les autres. Ma propre expérience de l’écriture passe par la résolution de problèmes. Le cerveau humain est fait pour ça. Il jubile devant les puzzles, les énigmes. C’est un défi neurologique très excitant. Si vous êtes écrivain, vous résolvez des problèmes à chaque paragraphe, à chaque phrase, le livre est un jeu de construction que vous tentez d’organiser. Et le lecteur joue ensuite avec vous, en entrant dans votre mécanique. Entretien dans le Télérama N° 3345 - février 2014 |
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Joyce Carol Oates
J'ai été très chanceuse dans la vie. Et maintenant que je suis veuve et que mon mari n'est plus là, je suis très triste évidemment, mais j'ai connu ce bonheur d'être mariée. [...] Il y a une formule juive qui dit "les souvenirs sont une bénédiction" : autrement dit, quand vous perdez quelque chose de précieux, il faut le voir comme une bénédiction. Être veuve est le prix à payer pour avoir été une épouse. Si vous n'aimez personne, personne ne vous manquera. C'est le prix à payer pour vivre intensément. [La grande librairie, 11 septembre 2019] |
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Joyce Carol Oates
Qu'on s'adresse à un ami ou à étranger, les mots sont probablement inadéquats pour communiquer sur l'art. L'art est inexprimable. Entretien dans le Télérama N° 3345 - février 2014 |
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Les mystères de Winterthurn de Joyce Carol Oates
Valentine avait soigneusement prévu ses effets : choisissant, pour ses débuts au tribunal, un costume relativement conventionnel (mais coûteux) ; passant des laines et des gabardines aux soies, aux satins, aux velours, aux brocarts et aux fourrures ; des hauts cols, des manchettes amidonnées et des plastrons aux chemises ouvertes de style indien ou marocain ; renonçant à la chaste dignité des rayures et de l’écossais pour des cachemires voluptueux, des tissus japonais peints à la main, des dentelles vénitiennes ajourées, du chintz fleuri... ! Oubliant les teintes sombres pour le pourpre, le vert tilleul, le cramoisi, le bleu lavande, l’argent. Il avait préparé une cape doublée de brocart doré, évoquant une toge romaine ; un manteau de loutre aubergine ; son pardessus de « deuil » de style cosaque, avec son splendide col de zibeline. Calculant ses effets avec une habileté diabolique... Les dames se pressaient pour voir quelle fleur le jeune homme avait choisie pour sa boutonnière, ce jour-là... ! (p.278) + Lire la suite |
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Mudwoman de Joyce Carol Oates
Il fallut qu'elle fut retrouvée pour qu'on se rende compte qu'elle avait disparu. Des dizaines d'années plus tard, elle soumettrait ce casse-tête à un colloque de philosophie. Si les mots cessent d'exister, leur sens cesse-t-il d'exister lui aussi ? |
Un des nombreux romans de Joyce Carol Oates est consacré à Marilyn Monroe. Quel en est le titre ?