Comme le dit la quatrième de couverture, c'est mise en abîme. Je ne sais pas mais j'ai eu comme un sentiment de malaise persistant, jusqu'au bout de l'abîme. Les nouvelles sont reliées entre elles. C'est l'auteur, ou son double que l'on retrouve. L'écrivain qui écrit et celle qui n'écrit pas, se promenant avec sa ramette de papier vierge, un peu folle. Les situations sont quelquefois un peu malsaines, ce musée des supplices par exemple où l'on retrouve l'oncle mythomane. Il n'y a pas à proprement parler de fascination, de morbidité, nous sommes à la lisière de l'inavouable, de ce qui est enfoui : le refus de la mort et de son corollaire : la pourriture. La vengeance, l'adultère y sont traités de manière définitive, la mort toujours règle le problème. J'ai ressenti ce livre comme une forme de thérapie pour l'auteure, très loin de ses autres ouvrages, mais toujours dans un univers étrange, une réalité rêvée.
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