Ce septième tome constitue un tournant dans la série puisque c'est la fin d'un premier cycle. L'album se termine sur un bond de plusieurs années en avant et les bases d'une nouvelle intrigue autour du Death note et de ceux qui veulent l'utiliser.
On peut faire court en disant que
Tsugumi Ohba finit ce premier mouvement de son manga avec le même talent qu'il a déployé auparavant pour tout mettre en place. Ce scénariste est l'un des plus machiavéliques actuellement en activité au Japon ! Les deux personnages-phares de ce manga sont des monstres de perfidie et d'intelligence et le fait que l'ensemble soit si captivant rend naturellement hommage au cerveau du créateur... On dévore une fois de plus ce tome, qui dévoile le plan imaginé par Light et lui donne une conclusion... provisoire peut-être ?
Graphiquement, c'est toujours aussi efficace. Il y a des expressions de visage qui sont superbement rendues, on sent toute la mentalité manipulatrice dans un regard ou un sourire !
Takeshi Obata, qui compte désormais quelques milliers de pages de pratique, a ses personnages comme ses décors bien en main.
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