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Critique de vincentf


La supériorité naturelle de la race des héros et des guerriers n'a-t-elle été possible que grâce à la drogue ? Ce livre répond résolument oui et montre que les nazis ne furent – on s'en doutait – jamais des héros et que pour être des guerriers, il a fallu qu'ils se gavent de méthamphétamines. Si la Blitzkrieg a si bien fonctionné au début de la guerre, c'est que les soldats étaient sous pervitine, un médicament miracle qui les maintenait éveillés plusieurs jours de suite et les galvanisait, et si ensuite tout s'est effondré, c'est que les Allemands étaient devenus accros, à commencer par le premier d'entre eux, Adolf Hitler, qui va de plus en plus se laisser gouverner, lui le Führer, le chef, le guide que tous adulaient, par son médecin, le docteur Morell, qui lui administre des doses de plus en plus importantes de produits de plus en plus toxiques. Norman Ohler montre comment Hitler, pour donner le change, pour coller à l'image de perfection biologique distillée par la propagande, pour fuir la réalité d'une guerre perdue, est devenu un vulgaire junky coupé du monde dans ses bunkers et maintenu en état de veille par des cocktails pharmaceutiques meurtriers. le nazisme, bien sûr, ne fut pas que le trip de quelques drogués, mais pour maintenir un semblant de crédibilité à la fiction qu'il inventait, il a eu besoin de paradis artificiels, histoire sans doute de ne pas voir l'enfer réel qu'il créait.
Lien : http://www.lie-tes-ratures.c..
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