AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Verdorie


Qu'on me traite d'inculte si on veut, mais je n'ai pas envie de jeter des fleurs à cette série, dite "Culte"... des chrysanthèmes à la limite, pour l'enterrer définitivement, de mon côté, après lecture de ce sixième tome.
J'ai commencé à froncer les sourcils à partir des dernières pages du tome quatre et j'ai fait dégringoler par la suite, pour les tomes suivants, les étoiles babelionesques ! Ça rime -très justement- avec grotesque.

L'histoire semble se répéter à l'infini (aux aficionados de me contredire, je n'irai pas vérifier dans les 31 tomes restants) : pif-paf-pouf, toi, toi et toi (et beaucoup d'autres)...en crevant (de préférence abominablement), vous allez vous retrouver dans un appartement hermétiquement clos et une sphère noire (Gantz) vous dicte ensuite votre conduite. Elle vous ordonne d'aller tuer des extraterrestres et "tchack, tchack", de chaque côté de cette grosse boule noire s'ouvrent deux tiroirs qui révèlent des guns sophistiqués et une mallette pour chaque participant semi-décédé. Dans chaque coffret est plié une combinaison en latex (?) afin qu'on puisse admirer les incroyables enjoliveurs des filles au QI inversement proportionnel à leur poitrine. (pour ceux qui en demandent plus : des dessins de ces poupées presque nues sont glissés entre les chapitres...gratos !)
Ensuite Gantz envoie les co(s)players munis de leur arsenal, par tranches successives (oui, comme des biftecks !) dans un monde parallèle où ils se reconstituent et là-bas ils ont 1 heure pour canarder, étriper, buter, ratatiner, trucider, dessouder les extraterrestres...

Au retour dans l'appart' (toujours sous forme de tranches de viande qui se remodèlent), Gantz attribue des points au "survivants" de ces massacres. Bien évidemment, tout le monde ne revient pas... on avait deviné dès le début qui allait laisser ses viscères et membres découpés dans l'autre monde. Les semi-morts restants redeviennent ensuite vivants et ont le droit de reprendre leur vie quotidienne (lycée, boulot, problèmes de famille, délinquance, fantasmes sexuels...) jusqu'au prochain appel de Gantz... et le jeu-vidéo, euh...non, la même histoire reprend avec un surplus d'onomatopées genre "Aaaargh".

Alors je m'en suis lassée...
Et j'ai crié au "n'importe-nawak" dans ce tome six quand des gigantesques statues de pierre, gardiens (extraterrestres) d'un temple bouddhiste, écrabouillent une tête humaine sous leur énormes paluches. J'ai bien regardé : "c'est peut-être un débordement d'encre, là ? Eh, ben non, c'est bien du sang... mais y'en a partout !"

Je passe sur ce que j'avais déjà exprimé dans ma critique (favorable) sur le tome 1 : des erreurs dans les dessins (des détails qui d'une case a l'autre ne se trouvent pas à leur place ou manquent) ...ça m'agace ! Ça me donne des envies d'étripage et de...
Je crois qu'il vaut mieux que je m'arrête là !
Commenter  J’apprécie          291



Ont apprécié cette critique (23)voir plus




{* *}