Le roman s'ouvre sur la séparation d'un couple modèle. Une séparation voulue unilatéralement par Floki, qui choisit l'heure de bascule dans la nouvelle année pour annoncer à Maria médusée et incrédule qu'il la quitte pour son collègue de travail avec lequel il entretient une relation depuis plusieurs années.
Le choc est rude pour l'épouse délaissée, avec deux jeunes enfants.
Dieu Merci, Maria a une voisine étrange, étouffante, envahissante et pourtant rassurante.
A la fois nègre pour un auteur de polar et conseillère conjugale, elle surgit à tout moment chez Maria, en quête d'un ustensile de cuisine ou alléchée par l'odeur d'un plat tout juste sorti du four. Mais surtout pour lui dispenser ses considérations sur la vie conjugale et sur l'écriture. Elle s'attelle justement à la rédaction d'un traité sur le mariage, en même temps qu'elle écrit un roman policier, et tout cela fait étrangement écho à la mésaventure conjugale de Maria.
Avec ce roman, j'ai retrouvé certains des ingrédients qui m'avaient séduite dans
Rosa Candida, le premier livre traduit en français de
Audur Ava Olafsdottir : l'humour, la loufoquerie, le ton distancié qui évite tout pathos, l'empathie de l'auteur pour ses personnages.
J'ai passé un agréable moment grâce à cette lecture même si je ne suis pas persuadée de la garder longtemps en mémoire.
Commenter  J’apprécie         380