Quel bon moment je viens de passer avec ce petit roman islandais, bien traduit et mis en valeur par une mise en page agréablement aérée qui devrait être la norme partout,
On apprend sans longs discours par touches sensibles et délicates la manière dont une universitaire opère un changement de vie radical en construisant son paradis sur un morceau de terre aride et battu des vents, transplantant 5000 bouleaux entre autres cultures potagères autour d'une modeste maison à restaurer.
Son amour des mots qu'elle transmet à ses voisins héritiers de ses livres, lui donne aussi l'opportunité d'aider des réfugiés à parler cette langue rare en voie de disparition qu'elle défend avec ardeur.
En abandonnant la capitale, elle redonne à sa vie un nouvel élan récompensé par les belles rencontres qui surviennent.
Poésie, humour, simplicité tissent un chef d'oeuvre à faire connaître.
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