Citations sur Je crierai Olazabal et le pont s'écroulera de joie (6)
De pacificatrice, la France était devenue oppressive
Nous avions une truie à la maison....... Gertrude fit partie de la famille pendant plus d'un an. Avec le chien, elle venait s'asseoir à nos pieds lorsque nous étions à table. Si nous tardions à partager avec elle un morceau du repas, elle nous donnait un coup de truffe en remontant sur les cuisses......
Tristez fin que mon adolescence et de ma vie à Hendaye où je me sentais chez moi. Cela te paraîtra extraordinaire mais le pont était définitivement rompu par orgueil et vanité. C'est de là que j'ai conçu cette histoire racontée à mes enfants et petits-enfants qu'il existait un pont à Hendaye qui n'attendait qu'une chose avant de s'écrouler de joie: entendre crier mon nom, Olazabal.
Pendant trois ans, j'ai mené cette vie qui n'était pas désagréable mais dans laquelle il me manquait les baisers de ma mère. J'allais sur mes douze ans.
L'oncle Joseph, que mon père avait fait signer pour quinze ans dans la Coloniale, guerroyait donc sur tous les fronts de France et participait à tous les assauts, baïonnette au canon, à tous les carnages et misères des tranchées.
Communion, confession tous les mois... comme tu le vois, j'ai suffisamment pratiqué mes devoirs religieux pendant ma jeunesse pour en être dispensé aujourd'hui. D'autant plus que je fis trois communions solennelles (une tous les ans) avec brassard et tout le tremblement... aussi ne t'étonne pas si une odeur de sainteté se dégage de moi, Olazabal, ton père.