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Critique de babounette


Mille mercis à Masse critique Mauvais Genre du mois d'octobre2018, et à Taurnada éditions (accompagné d'un petit mot de Joël) pour l'envoi du livre d'Eric Oliva : "Le vase rose" -
Avant de mettre ma critique, un petit mot sur l'auteur : Eric Oliva est né à Casablanca en 1967, il fait carrière dans la Police nationale. Il a travaillé à Paris et Marseille et à présent à la P.J. de Nice. Il est passionné par son métier et les fonds sous-marins et s'est également pris de passion pour l'écriture. Il a déjà écrit 4 romans.
Le vase rose, titre bien doux pour cette histoire.
Frédéric Caussois, gérant de société est marié avec Luan qui gère une micro société de prestations à domicile, ils ont un gamin de 9 ans, Tao. Ils mènent une vie bien tranquille dans une bourgade au sud-ouest de Lyon. Tao souffre de zonas à répétition, maladie pas très répandue, surtout chez les enfants. C'est souvent le papa qui reprend Tao à l'école des Tilleuls. Ce jour-là, il est en retard à cause d'un client, Tao l'attend donc bien sagement sur les marches de l'école. Quand son père arrive, il doit encore passer par la pharmacie chercher le Zovirax , traitement que Tao doit suivre. Une dose chaque soir avant le coucher. Comme chaque soir, Frédéric raconte une histoire à Tao, ils en sont au chapitre où il est question du vase rose du salon, du livre Les récrés du Petit Nicolas. Tao a déjà pris son médicament.
Il commence à se plaindre de maux de ventre, de tête, les douleurs s'amplifient, il vomit, il convulse et finit par mourir devant les yeux effarés de son père impuissant qui a hurlé à sa femme occupée dans la maison d'appeler les secours. Mais pour Tao, il est trop tard. Autopsie, interrogatoires, enquête menée par le Maréchal des Logis Simon Tedeski, et deux autres gendarmes.
Soupçons portés sur le père, la mère, mais au fil des jours, rien, aucun élément probant pour trouver un ou une coupable à cet acte monstrueux.
Le couple ne résiste pas à cet horrible événement. Frédéric et Luan se séparent. Luan quitte la maison familiale. Frédéric dépérit, il n'a qu'une idée en tête, trouver qui a tué son fils et il mène son enquête de son côté. Il récolte des informations chez la pharmacienne qui lui a vendu le Zovirax, Linda qui lui remet une longue liste de noms de personnes suivant ce même traitement. Il en vient à croiser Cindy, caissière dans une supérette, le compagnon de Cindy, Ahmed Taïeb homme brutal grossier, violent frappant sa compagne et le fils de celle-ci, il cherche et fait ses petites enquêtes chez chaque personne de la liste. Il y a aussi Maryvonne Pingent qui vient porter plainte à la Police parce qu'elle retrouve ses chats empoisonnés. Six mois se sont passés et toujours rien. le papa de Tao en vient à douter de la justice. Il soupçonne Ahmed, mais doit bien vite conclure que malgré son passé, ce n'est pas lui.
L'histoire commence à se corser et c'est ici que j'arrête ma critique afin de ne pas vous dévoiler la fin qui est pour le moins très, très surprenante et inattendue. Eric Oliva a un certain talent pour tenir en haleine son lecteur, en l'occurrence moi, j'ai fait mille et une suppositions quant au coupable,
et je suis restée bouche bée à la fin du livre. Un bon petit policier nous emmenant dans l'histoire d'un père qui cherche à n'importe quel prix à savoir qui a empoisonné son enfant.
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