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Critique de belette2911


Francisco Pizzaro a voyagé, maintenant, il est vieux et il se meurt, mais avant de passer de vie à trépas, il va se remémorer ses expéditions vers les pays où l'on n'avait qu'à se baisser pour ramasser de l'or.

Bon, ce n'était pas que pour chercher de l'or, le but était aussi de rapporter des épices et des esclaves. Où ? Dans la fameuse cité de Cajamarca, bien entendu, par au Leclerc du coin.

Direction l'Amérique du Sud où Pizzaro se remémorera aussi son expédition ratée au Panama. le flash-back dans le flash-back…

Pizzaro ? Au fait, qui c'est ? La minute historique… En 1531, Francisco Pizarro (1478-1541) débarquait sur les côtes péruviennes afin d'entreprendre la conquête de l'empire inca au nom de la Couronne espagnole. On peut dire que Pizzaro était un grand conquérant (en deux mots ?).

Les dessins sont très bien exécutés, les couleurs chatoyantes, les expressions du visage sont bien réalisées. Nous sommes dans du dessin réaliste, très réaliste.

Ce premier album ne nous apprendra rien de neuf sur la duplicité et l'avidité de l'Homme Blanc qui, posant son pied sur une terre qui ne lui appartient pas, la déclare possession de l'Espagne, sans bien entendu demander l'avis des tribus autochtones qui l'habitent.

Si ma première impression est bonne, en creusant un peu, j'aurai quelques bémols à lui adresser, notamment l'absence de repères temporels. Tout le monde ne connait pas les dates des expéditions espagnoles, nom d'un chien ! Ni les localisations. Sans le Net, nous serions dans le flou total.

Le scénario est assez conventionnel, commençant par un homme blessé qui se souvient de ses expéditions… Oui, c'est du déjà-vu, du super déjà-vu, mais bon, ça fonctionne encore bien, même si, avec un deuxième flash-back dans le premier, on commence un peu à se mélanger les pinceaux.

Un autre bémol, qui sera peut-être résolu dans les tomes suivants, c'est le manque de profondeur des différents personnages. Il est plus facile de donner des détails dans un roman que dans une bédé, qui est limitée en cases, mais tout de même, là, on se retrouve avec la même sensation que lorsqu'on commence une série télé après quelques épisodes : on est perdu !

Sauf que dans mon cas, c'est l'épisode premier et il n'y en aura que deux ensuite ! Dommage que l'on n'en sache pas un peu plus pour commencer la saga.

Pour le reste, le scénario est d'un classicisme banal, rien de neuf sous le soleil et la manière de le conter n'est pas exceptionnelle non plus. Nous sommes dans du déjà-vu et rien pour relever les grands con-quérants espagnols qui n'ont aucun scrupule à tuer les indigènes qui leur ont donné à boire et à manger.

La dernière case, par contre, laisse le lecteur sur un dessin magnifique et un cliffhanger énorme. Je n'attendrai pas pour poursuivre ma lecture, même si pour cette mise en bouche, j'aurais apprécié un peu plus d'épices ou du moins, une manière moins classique de raconter un scénario ultra classique.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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