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Critique de iz43


iz43
11 février 2018
Cela faisait longtemps que j'avais vu Delirium sur les rayonnages de la médiathèque mais bêtement je m'en suis détournée parce que le titre ne me plaisait pas trop. Et puis à force de croiser son nom dans les listes de romans répertoriés dystopie, et sur les recommandations d'une amie qui l'avait adoré, je me suis lancée . En plus la couverture est jolie.

Je n'ai pas regretté d'avoir enfin ouvert delirium. Je me suis fondue avec délice dans l'univers dystopique du roman me laissant bercer par une jolie romance et en même temps frémissante d'angoisse car on le sait bien dans un roman dystopique ça ne peut pas être tout rose.

Dans le monde de Léna , l'amour n'existe plus. Il a été supprimé par une intervention chirurgicale au cerveau. L'amour ou « amor deliria nervosa », est la pire des maladies (d'où le titre pas très glamour). L'amour serait la cause de toutes les mauvaises choses sur terre: la guerre, la haine, la jalousie... L'individu contaminé par l'amour a des symptômes comme dans une vraie maladie.

Les jeunes gens sont immunisés lors d'une opération qui a lieu vers les 18 ans. Ils subissent le protocole pour le plus grand bien. Avant ça, ils passent une évaluation pour leur trouver un mari ou une épouse. Après le protocole, ils vivent comme dans une sorte de brume d'indifférence, ne ressentant rien. Les parents n'ont pas le droit de cajoler leur enfant. Il est interdit aussi de danser ou de chanter.

Dans ce monde, tout manquement à la règle est sévèrement puni, opération avancée, mise à mort ou emprisonnement dans d'affreuses cryptes. L'obéissance est contrôlée par des régulateurs (une sorte de milice) et des gardes aux frontières (barrière électrifiée) mais aussi pour les protéger de la nature et des invalides (des humains non immunisés contre la maladie).

Notre héroïne, Léna vit avec sa tante et son oncle (ses parents sont morts) et s'apprête elle aussi à être opérée. Au moment de passer l'évaluation il se passe un événement et le cours de la vie de Léna va changer. Pétrie de certitudes sur le bien fondé de l'opération et du mode de vie de son monde, elle se met à réfléchir, à douter.

Une rencontre va tout changer.

Je me suis attachée aux trois personnages principaux: Léna, Hana sa meilleure amie qui est la première à ouvrir les yeux et Alex un jeune homme courageux et très humain. Un 4ème personnage la petite Grâce m'a beaucoup touchée et j'espère la retrouver dans le tome 2.

Quel rebondissement à la fin. Mes nerfs sont mis à rude épreuve.

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