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Critique de Apikrus


Le premier récit du voyage à pied de Bernard Ollivier le long de l'ancienne Route de la Soie s'achevait avec son rapatriement en France pour raisons sanitaires. Quelques mois plus tard, l'auteur revient à l'endroit de son abandon, puis reprend sa marche en direction de Samarcande, via l'Iran, le Turcménistan et l'Ouzbékistan.
Sur la forme, ce récit de voyage ressemble beaucoup au premier : paysages très variés et échanges enrichissants avec les personnes croisées.

La traversée de l'Iran amène l'auteur à exprimer franchement ses critiques négatives sur le régime politique iranien et sur l'omniprésence et l'hypocrisie de classes religieuses influentes. B. Ollivier met notamment en évidence le décalage entre les attentes d'une grande partie de la population iranienne (de religion musulmane) et les élites religieuses (ou politiques) qui prétendent les représenter.
La traversée d'autres pays montre quelques dégâts du totalitarisme et de l'impérialisme soviétique. L'auteur constate cependant que le chute de l'Empire n'a pas forcément amélioré les choses dans certaines de ses anciennes républiques : régimes politiques de même nature, importance de la corruption, activités économiques encore tournées vers l'extérieur au détriment de l'environnement et de productions locales pourtant nécessaires (spécialisation dans la culture du coton).

En résumé j'ai trouvé ce second tome aussi intéressant que le premier, même si a priori les pays traversés ici éveillaient moins ma curiosité que la Turquie.
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