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Critique de Mimeko
Dans ce récit toujours sous-tension, le narrateur Narcès Morelli, évoque sa famille et l'histoire mouvementée et violente d'Haïti.
A vingt ans, le narrateur Narces Morelli cherche à comprendre la mort de sa mère dix ans plus tôt. C'est une plongée dans l'histoire douloureuse de la famille, qui s'inscrit dans la non moins douloureuse histoire d'Haïti que Narces va reconstituer. Les Morelli accompagnent les premiers colons espagnols. Devenus prospères avec l'agriculteur, la famille va connaitre le déclin avec la succession de régimes dictatoriaux et multiples coups d'état que va connaître l'île.
Emile Ollivier, écrivain Haïtien, réfugié politique au Canada propose un roman dense, qui bouscule les repères chronologiques et qui plonge le lecteur dans cette famille, arrivée avec les colons espagnols, une famille qui a fait fortune puis a décliné. La génération de la mère de Narcès et ses oncles sont confrontés directement à la répression des dictateurs en place, l'un est emprisonné à Fort-Tournon, un établissement pénitentiaire particulièrement difficile. le récit est touffu, dense, quelque fois sans repère chronologique et il faut connaître l'histoire d'Haïti pour arriver à suivre et j'ai dû me documenter pour suivre cette histoire. Malgré ce bémol et une âpreté du texte, Mère-solitude m'a happée...Tantôt longue prose poétique, tantôt harangue contre la politique des dictateurs, en passant par des réflexions d'amour pour sa mère qu'il perd à dix ans, le roman reste toujours une narration puissante, un peu comme un slam. Une évocation brillante d'une famille dans l'histoire compliquée et douloureuse d'Haïti.
A vingt ans, le narrateur Narces Morelli cherche à comprendre la mort de sa mère dix ans plus tôt. C'est une plongée dans l'histoire douloureuse de la famille, qui s'inscrit dans la non moins douloureuse histoire d'Haïti que Narces va reconstituer. Les Morelli accompagnent les premiers colons espagnols. Devenus prospères avec l'agriculteur, la famille va connaitre le déclin avec la succession de régimes dictatoriaux et multiples coups d'état que va connaître l'île.
Emile Ollivier, écrivain Haïtien, réfugié politique au Canada propose un roman dense, qui bouscule les repères chronologiques et qui plonge le lecteur dans cette famille, arrivée avec les colons espagnols, une famille qui a fait fortune puis a décliné. La génération de la mère de Narcès et ses oncles sont confrontés directement à la répression des dictateurs en place, l'un est emprisonné à Fort-Tournon, un établissement pénitentiaire particulièrement difficile. le récit est touffu, dense, quelque fois sans repère chronologique et il faut connaître l'histoire d'Haïti pour arriver à suivre et j'ai dû me documenter pour suivre cette histoire. Malgré ce bémol et une âpreté du texte, Mère-solitude m'a happée...Tantôt longue prose poétique, tantôt harangue contre la politique des dictateurs, en passant par des réflexions d'amour pour sa mère qu'il perd à dix ans, le roman reste toujours une narration puissante, un peu comme un slam. Une évocation brillante d'une famille dans l'histoire compliquée et douloureuse d'Haïti.
