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Critique de kanarmor


A 18 ans, Alan souhaite retrouver sa mère, qui l'a abandonné à son père à sa naissance. Il débarque chez elle à Londres. Or celle-ci exerce des activités professionnelles assez « particulières », dans lesquelles Alan va se trouver embarquer et qui vont les mener tous deux dans une aventure des plus dangereuse.
Le roman conjugue deux éléments forts. D'une part l'aspect psychologique avec la relation fils-mère. Alan souhaite connaître sa mère, savoir pourquoi elle est partie. Une telle séparation ne peut que laisser des vides qu'il aimerait combler en partie. Ellen, la mère, quant à elle ne veut pas de ce fils encombrant au départ, mais va peu à peu se laisser apprivoiser. Mikaël Ollivier nous offre de très jolies pages d'émotions : comment va naître et évoluer leur relation. Mais cela ne va pas se faire tranquillement dans un huis-clos au coin du feu.
Le deuxième élément fort, c'est la partie action, thriller. En effet la mère d'Alan tombe dans un piège, avec Alan. Poursuivis par des policiers véreux et des tueurs, une course poursuite à travers l'Europe s'engage.
Beaucoup de rythme, de péripéties constituant une histoire captivante et bien écrite.
Cependant j'estime que les deux genres ici ne se marient pas parfaitement et forme un récit un peu « bâtard ». Comme l'huile et l'eau qui ne se mélangent pas.
De plus la tournure des événements avec l'intervention du père, au passé et aux ressources étonnantes, ne m'a pas convaincu. Pas plus que l'histoire d'amour à distance (par téléphone) entre Alan et Kamila ; prétexte pour expliquer la piste retrouvée par les poursuivants ?

Bref du style, beaucoup de justesse dans l'émotion, de l'action haletante et l'alternance des deux voix d'un chapitre à l'autre (Alan, sa mère) est très intéressante. Mais quand on mélange le tout, le cocktail a pour moi un goût un peu bizarre…
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