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Critique de Colibrille
Dérivant sur une rivière dans une barque, Yaya et Tuduo finissent par gagner la mer puis s'échouer sur une île déserte. Les voilà une fois de plus livrés à eux-mêmes...
Ce quatrième tome transforme nos deux héros en Robinson Crusoé ! Les deux enfants se retrouvent en effet sur une île déserte et doivent s'organiser pour survivre. Sans surprise, Tuduo ne se laisse pas abattre un seul instant, ce qui n'est pas le cas de Yaya... Elle ne trouve rien de mieux à faire que rouspéter. Cette fois-ci, Tuduo remet les pendules à l'heure. Même Pipo, le fidèle compagnon de Yaya, lui fait la leçon. Mais Yaya ne semble pas encore prête à oublier ses habitudes de petite fille gâtée et à reconnaître ses torts... Comme dans les précédents tomes, le "fossé social" entre les deux enfants est toujours présent. La suite de leurs aventures devraient amener Yaya à changer de comportement, il serait temps !
Le changement de décor qui s'opère dans ce tome est surprenant et relance l'intrigue. L'histoire des femmes plongeuses donne une tonalité plus dramatique à ce tome et permet aux auteurs d'intégrer un nouveau personnage, Chan.
La colorisation est toujours aussi belle. Ce que j'apprécie particulièrement dans cette série, c'est le contraste entre les dessins plutôt enfantins, tout en rondeurs, aux tons pastels, et l'intrigue qui est finalement assez sombre. N'oublions pas que l'intrigue se déroule sur fond de seconde guerre mondiale et qu'elle traite aussi de sujets comme les maltraitances sur enfants, l'esclavage des femmes... Je pense que c'est ce contraste qui fait que la série plaît aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Selon moi, le jeune public y voit plutôt les palpitantes aventures de deux enfants poursuivis par un vilain méchant. Les adultes, eux, replacent l'histoire dans son contexte historique et comprennent qu'au-delà d'une simple aventure, c'est un voyage initiatique et la recherche d'une famille perdue, qui est au coeur de la série.
Ce quatrième tome transforme nos deux héros en Robinson Crusoé ! Les deux enfants se retrouvent en effet sur une île déserte et doivent s'organiser pour survivre. Sans surprise, Tuduo ne se laisse pas abattre un seul instant, ce qui n'est pas le cas de Yaya... Elle ne trouve rien de mieux à faire que rouspéter. Cette fois-ci, Tuduo remet les pendules à l'heure. Même Pipo, le fidèle compagnon de Yaya, lui fait la leçon. Mais Yaya ne semble pas encore prête à oublier ses habitudes de petite fille gâtée et à reconnaître ses torts... Comme dans les précédents tomes, le "fossé social" entre les deux enfants est toujours présent. La suite de leurs aventures devraient amener Yaya à changer de comportement, il serait temps !
Le changement de décor qui s'opère dans ce tome est surprenant et relance l'intrigue. L'histoire des femmes plongeuses donne une tonalité plus dramatique à ce tome et permet aux auteurs d'intégrer un nouveau personnage, Chan.
La colorisation est toujours aussi belle. Ce que j'apprécie particulièrement dans cette série, c'est le contraste entre les dessins plutôt enfantins, tout en rondeurs, aux tons pastels, et l'intrigue qui est finalement assez sombre. N'oublions pas que l'intrigue se déroule sur fond de seconde guerre mondiale et qu'elle traite aussi de sujets comme les maltraitances sur enfants, l'esclavage des femmes... Je pense que c'est ce contraste qui fait que la série plaît aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Selon moi, le jeune public y voit plutôt les palpitantes aventures de deux enfants poursuivis par un vilain méchant. Les adultes, eux, replacent l'histoire dans son contexte historique et comprennent qu'au-delà d'une simple aventure, c'est un voyage initiatique et la recherche d'une famille perdue, qui est au coeur de la série.
