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Critique de 5Arabella


Nous sommes à Venise. le personnage principal, Schultz, un ancien marin, s'est reconverti en éditeur typographe. Il héberge chez lui un étrange personnage, Paso Doble, dont le passe temps favori consiste à cacher les objets dont Schultz a besoin. En récupérant un manuscrit dissimulé, Schultz trouve un étrange livre, dont l'origine est inconnue. Il n'arrive plus à s'arracher à sa lecture. Il y trouve d'étranges similitudes avec sa propre vie, et a la sensation d'y retrouver une mystérieuse femme qu'il a aimé, et qui a disparue sans laisser de traces…

C'est brillant, intelligent, drôle par moments. Savamment construit. Maîtrisé. Merveilleusement bien écrit. Mais je n'ai pas embarqué complètement. Peut être trop construit et un brin trop artificiel. Cette histoire du lecteur qui devient le créateur du livre, ce n'est tout de même pas la première fois que je la lis, donc il faut quelque chose d'autre. J'ai trouvé les personnages relativement peu fouillés, assez impersonnels en fin de compte. Sauf peut être au début du récit de Jacob Flint, là le jeune homme avait une histoire et une personnalité, mais qui se dissout un peu au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire. Et c'est surtout Nina (ou Mona) qui n'a pas vraiment d'existence, en dehors du fait d'être le moteur de l'action. Il y a plein de bonnes idées, mais je trouve qu'elles ne sont pas exploitées jusqu'au bout, comme par exemple les corbeaux, qui sont à mon avis sous utilisés dans le récit. C'est presque plus visuel que littéraire, même si, encore une fois c'est très écrit.

Mais c'est intéressant et inventif, on ne s'ennuie pas, et il y a de belles pages. Je reviendrai sans doute à Alberto Ongaro.
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