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Critique de Ziliz


Lettre d'un papa à son petit garçon de quatre ans. Il lui parle de sa mère, disparue.

Une histoire belle et riche, certainement, mais à laquelle je suis restée souvent insensible et que j'ai failli abandonner à plusieurs reprises.
A cause du ton, d'abord, de la voix d'un narrateur tellement parisien-snobinard, à la fois bobo et réac, de ses sentences sur le déclin de l'Europe et sur ces gens - nous - qui ne savent plus communiquer... Son mode de vie, sa vision du monde et son nombrilisme m'ont rappelé ce que j'aime le moins chez Carrère, Djian, Beigbeder, Chalandon.
L'intrigue ne m'a pas embarquée non plus.
L'auteur nous invite au plongeon. J'ai regardé cette étreinte de plage de loin, détournant les yeux, gênée par cette description de la femme aimée qui m'évoquait régulièrement le sirupeux 'Elle' de Barbelivien.
J'ai apprécié les références à l'art, mais là encore, j'y ai juste trempé les pieds, connaissant mal cet univers.
Le côté 'Grand Bleu' m'a coupé le souffle, non par sa beauté, mais parce que je suffoque quand j'ai la tête sous l'eau.

Seules m'ont touchée la douleur d'une femme en bout de course, et surtout les marques d'affection de ce père à son jeune enfant, à son 'petit mouflon' privé de maman. L'amour paternel est présent tout au long du roman, mais ce filigrane ne suffit pas à apprécier 450 pages quand le reste vous ennuie...

• De cet auteur, j'avais aimé 'Génération spontanée'.
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