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Critique de Mamyfran


Réaliser la chronique de « Dutch » d'Olivier d'Orbcastel me posa quelques difficultés. Par où commencer ? le sujet est tellement riche et évocateur à mes yeux. J'ai donc choisi cet aspect plus personnel pour vous partager mon émoi au fil de cette rubrique.
Premièrement, le scénario : une grande aventure, comme je les aime. le héros, Guilhem de Davejean, se retrouve désemparé à Amsterdam, suite au décès de sa chère et tendre épouse depuis 25 ans, Gwendoline, avec qui il devait s'embarquer pour les Indes.
Il renoue alors avec son passé lointain, à une époque où il était marin, et plus spécifiquement corsaire, au fil de retrouvailles avec d'anciennes connaissances.
Il quitte Amsterdam pour Saint Malo où il se retrouve coincé durant ce funeste hiver de 1709, avant de finalement s'embarquer sur l'Alcyon pour rejoindre le Brésil, avec pour objectif de reprendre la ville de Rio de Janeiro aux Portugais.
Secundo, le voyage : ce qui rend ce récit si pittoresque, c'est évidemment le dépaysement. J'ai pris plaisir à me remémorer des contrées traversées par Guilhem, régions que j'ai moi-même eu la chance de visiter, que ce soit le plat pays (ma nation de base), la Bretagne (mon pays de coeur), Rio de Janeiro (surtout ses plages et sa jungle), le Languedoc et la Toscane (doux séjours de vacances)… L'évocation de ces différents paysages a réveillé en moi de merveilleux souvenirs.
Tertio : la précision dans les détails, le vocabulaire utilisé, et surtout le respect de la véracité historique, tout cela contribue à la crédibilité du récit et nous apprend de multiples faits relatifs à ce monde et à cette époque. Ainsi, l'anecdote de la rue du Chat-qui-Danse à Saint Malo est savoureuse. Ou la description du lit clos breton qui correspond parfaitement à un modèle identique aperçu chez des amis malouins. Et que dire de l'univers de la marine (avec ses frégates, ses vaisseaux de guerre, et autres vieux gréements…) décrit à merveille par Olivier d'Orbcastel ? Pour ma part, il m'a donné l'envie immédiate de me replonger dans mon Cours des Glénans.
Quarto : ce qui ajoute encore de l'attrait à ce roman, c'est d'apprendre que l'auteur s'est inspiré de manuscrits d'un de ses aïeux. Alors, Monsieur d'Orbcastel, je vous en prie, si comme vous le dites « leur récit mériterait à lui seul un livre qui reste à écrire », j'attends le roman lié à la transmission de ces manuscrits depuis Antioche jusqu'à Vinsobres.
Pour terminer et conclure, j'ai adoré la lecture de Dutch. Comme indiqué et tel qu'est mon cas, ce tome peut être lu indépendamment des trois premiers. Mais, étant donné mon enthousiasme, il me tarde d'acquérir « Chebec », « Belloc » et « Alep » afin de découvrir les aventures de Guilhem jeune. Je remercie l'auteur, les éditions Erick Bonnier et Babélio pour cette captivante et distrayante lecture.

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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