J'ai tout de suite été frappé par le style : phrases courtes, percutantes, sculptées par une plume fine mais brutale, ciselée, chaque mot à la bonne place.
Un texte qui nous pousse à réfléchir, je l'ai lu comme une allegorie du pouvoir avillissant sur le peuple ( haïtien ?).
Dans la première partie du roman, les mots transpirent la colère du narrateur à l'encontre d'un maître vaudou manipulateur, puis dans la seconde partie, c'est contre son patron abusif qu'il dirige son mépris et sa haine.
Lauteur semble nous dire ici que l'homme soumis aux figures d'autorités ( patronat / religion) ne peut s'émanciper sauf à commettre l'irréparable poussé par sa propre conscience.
Mais ne devient-il pas alors esclave de lui-même ?
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