>
Critique de sarahauger
Où se cache notre identité ? Sur nos terres, dans nos racines… ailleurs ?
Au Grand Terrier, Gareth subit le rejet quotidien. Il ne s'imaginait pas sauver Corène, quitter son pays ou encore affronter les meurtriers « respectables » de son père.
Pourtant, même loin des siens, il protégera Corène. Parce que sa culture et ses différences le fascinent et le troublent à la fois. L'alchimie se crée et il est bien décidé à comprendre…
Pourquoi des gardiens terrons pourchassent-ils une jeune Silverine ?
Exil, manipulation, mort ; le pire les menace. Hélas, plus question de reculer : il leur faut éclairer le passé pour enfin se définir.
Découvrez une romance pleine de questionnements, d'innocence et de légèreté, quand deux héros venus de pays différents voient leurs repères chamboulés et l'ombre du passé les poursuivre.
A leur âge, on ne devrait pas s'inquiéter de demain.
Mais plus encore, ressentir un tel amour.
Comment vont-ils y survivre ?
Dans ce récit, Oriane nous décrit un monde digne d'un roman de fantasy, la magie en moins. La vie en surface n'est plus possible, chacun a dû s'adapter et trouver une parade pour survivre.
Deux peuples, deux contrées bien différentes, deux visions de la vie. Deux univers très bien dépeints, faciles à imaginer, aussi opposés que le jouer et la nuit. Même les hommes qui vivent en ces lieux ne se ressemblent pas et chacun possède ses propres coutumes et traditions. On s'immerge très facilement dans ses deux mondes.
D'un côté, les Terrons. Ce peuple s'est installé un peu à l'étroit sous terre dans de petits espaces. Tout a un coût, l'eau y est rare, la lumière également, la vie y est compliquée. Ils utilisent des technologies futuristes.
De l'autre, les Silverains qui profitent de grandes étendues couvertes d'arbres et de fleurs, à l'abri d'un dôme de verre, sous un soleil radieux et avec de l'eau à profusion. Ces habitants cohabitent avec la nature.
Une sorte de statu quo semble avoir été mis en place entre eux pour limiter les contacts et vivre chacun de son côté sans se mélanger. Un événement dont on en apprend plus au fil des pages les a éloignés.
Deux adolescents, issus chacun d'un territoire, sont au centre d'un complot qui les dépassent. Malgré leurs différences, ils vont tout faire pour s'entraider et vont contribuer à faire évoluer les mentalités.
Ils me paraissent bien jeunes au vu des aventures qui les attendent, peut-être même un peu trop. Je les aurais bien imaginés avec quatre ou cinq ans de plus. Leurs frêles épaules sont porteuses d'un courage, d'une abnégation, d'un sens des responsabilités, d'une gravité peu communs à cet âge où l'insouciance devrait primer. La profondeur et la maturité dont ils font preuve dans les sentiments qui, peu à peu, les lient l'un à l'autre me semblent aussi trop sérieuses pour des enfants de cet âge. Mais en même temps, tous deux, si jeunes qu'ils soient, sont les héritiers d'une histoire pas facile qui peut les avoir poussés à mûrir plus vite que d'autres.
Des thèmes brûlants sont abordés au travers de cette histoire, tels le racisme, l'injustice, la discrimination, l'inégalité. Ce texte prône le respect, la tolérance, l'acceptation des différences comme étant de vraies richesses, une complémentarité. C'est une ode à l'entraide, à la solidarité et à la mise en commun des talents, parce qu'ensemble on est forcément plus fort.
De plus, j'ai adoré les belgicismes présents dans ce texte. Pour quelqu'un comme moi qui n'y suis pas habituée, ils ont renforcé l'impression de visiter un monde pas totalement inconnu et pourtant différent du nôtre.
Au Grand Terrier, Gareth subit le rejet quotidien. Il ne s'imaginait pas sauver Corène, quitter son pays ou encore affronter les meurtriers « respectables » de son père.
Pourtant, même loin des siens, il protégera Corène. Parce que sa culture et ses différences le fascinent et le troublent à la fois. L'alchimie se crée et il est bien décidé à comprendre…
Pourquoi des gardiens terrons pourchassent-ils une jeune Silverine ?
Exil, manipulation, mort ; le pire les menace. Hélas, plus question de reculer : il leur faut éclairer le passé pour enfin se définir.
Découvrez une romance pleine de questionnements, d'innocence et de légèreté, quand deux héros venus de pays différents voient leurs repères chamboulés et l'ombre du passé les poursuivre.
A leur âge, on ne devrait pas s'inquiéter de demain.
Mais plus encore, ressentir un tel amour.
Comment vont-ils y survivre ?
Dans ce récit, Oriane nous décrit un monde digne d'un roman de fantasy, la magie en moins. La vie en surface n'est plus possible, chacun a dû s'adapter et trouver une parade pour survivre.
Deux peuples, deux contrées bien différentes, deux visions de la vie. Deux univers très bien dépeints, faciles à imaginer, aussi opposés que le jouer et la nuit. Même les hommes qui vivent en ces lieux ne se ressemblent pas et chacun possède ses propres coutumes et traditions. On s'immerge très facilement dans ses deux mondes.
D'un côté, les Terrons. Ce peuple s'est installé un peu à l'étroit sous terre dans de petits espaces. Tout a un coût, l'eau y est rare, la lumière également, la vie y est compliquée. Ils utilisent des technologies futuristes.
De l'autre, les Silverains qui profitent de grandes étendues couvertes d'arbres et de fleurs, à l'abri d'un dôme de verre, sous un soleil radieux et avec de l'eau à profusion. Ces habitants cohabitent avec la nature.
Une sorte de statu quo semble avoir été mis en place entre eux pour limiter les contacts et vivre chacun de son côté sans se mélanger. Un événement dont on en apprend plus au fil des pages les a éloignés.
Deux adolescents, issus chacun d'un territoire, sont au centre d'un complot qui les dépassent. Malgré leurs différences, ils vont tout faire pour s'entraider et vont contribuer à faire évoluer les mentalités.
Ils me paraissent bien jeunes au vu des aventures qui les attendent, peut-être même un peu trop. Je les aurais bien imaginés avec quatre ou cinq ans de plus. Leurs frêles épaules sont porteuses d'un courage, d'une abnégation, d'un sens des responsabilités, d'une gravité peu communs à cet âge où l'insouciance devrait primer. La profondeur et la maturité dont ils font preuve dans les sentiments qui, peu à peu, les lient l'un à l'autre me semblent aussi trop sérieuses pour des enfants de cet âge. Mais en même temps, tous deux, si jeunes qu'ils soient, sont les héritiers d'une histoire pas facile qui peut les avoir poussés à mûrir plus vite que d'autres.
Des thèmes brûlants sont abordés au travers de cette histoire, tels le racisme, l'injustice, la discrimination, l'inégalité. Ce texte prône le respect, la tolérance, l'acceptation des différences comme étant de vraies richesses, une complémentarité. C'est une ode à l'entraide, à la solidarité et à la mise en commun des talents, parce qu'ensemble on est forcément plus fort.
De plus, j'ai adoré les belgicismes présents dans ce texte. Pour quelqu'un comme moi qui n'y suis pas habituée, ils ont renforcé l'impression de visiter un monde pas totalement inconnu et pourtant différent du nôtre.
