La rencontre entre le narrateur, un écrivain israélien et son père vieux, alcoolique qui vit ses derniers jours en Pologne. Au cours d'une semaine de conversations, le fils apprend les horreurs de la guerre menée et subie par le père, qui même en temps de paix se comportait d'une manière désastreuse avec sa famille. Bref un homme pitoyable dans ses excès et sa violence, mais pour une large part victime des circonstances. C'est lui qui s'exprime le plus souvent dans le roman, multipliant les épisodes, tous plus abominables l'un que l'autre, mais c'était la guerre, une guerre horrible. On sort de ce roman sonné par les souvenirs de cette espèce de brute dont le langage systématiquement ordurier finit tout de même par lasser.
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