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Critique de AMR_La_Pirate
Avec les auteurs et les livres, il y a des rencontres, des découvertes, des moments, des connexions… La magie de la lecture agit ou n'agit pas.
Je ne m'attendais à rien de précis en commençant Les Hommes-charbon de Laurence Orsini : un peu de fantasy pour me changer les idées, une lecture facile pour passer un bon moment et chasser les idées noires… Il se trouve que je suis immobilisée, en convalescence : c'est donc tout ce qu'il me faut ! Et plus encore, car quel voyage !!!
Une belle écriture, une poésie dans les mots, le style…
Des sensations, des émotions…
Lumière, ténèbres…
Couleurs, odeurs, matières et éthers…
Terre, eau, feu, air…
Humanité, monstruosité…
Monde souterrain oublié, humanité terrienne, anges, créatures supérieures…
Paradis, enfer…
La vie, le divin… La mort, le néant… L'immortalité de l'âme… La vie éternelle…
La transmission… La spiritualité… La responsabilité…
L'harmonie et l'osmose…
L'amour… seul remède à la haine.
Ma chronique commence par des mots qui se bousculent, des mots en vrac qui se réunissent et s'opposent. Il m'est impossible de rendre compte de façon exhaustive de l'univers créé par Laurence Orsini : c'est tellement riche, élaboré, foisonnant, dépaysant et proche en même temps… C'est à lire et c'est à voir, dans la vision intérieure d'une re-création du monde, une vision de clairvoyance au-delà de la vue.
Je ne dévoilerai rien de l'intrigue mais je veux insister sur la polyphonie dans la variété des points de vue, une polyphonie maitrisée et équilibrée entre les divers protagonistes qui révèle le travail de l'auteur autour de sa trame.
Le fait de revisiter les mythes de création et de fin du monde, de métamorphose, de choc des titans, de convoquer une forme de mythologie, d'inventer une culture proverbiale et de métaphoriser l'inconscient dans le monde souterrain de la mine n'a en soi rien de profondément original : tout est dans l'art et la manière et Laurence Orsini a su m'embarquer. Son propos est poétique mais demeure ancré dans le réel ; les questions de relations, de communications, d'interactions sonnent juste quand il s'agit de prendre des décisions collectives, de vivre en couple, d'élever des enfants, de prendre ses responsabilités, d'évoluer… ou encore de trahir, de servir son ambition personnelle ou simplement de gouverner pour le bien commun… Enfin, les multiples références ou topos sont travaillés et intégrés naturellement au récit.
La fin m'a surprise au sens où je ne voulais plus quitter les personnages. le fait de lire ce roman sur ma liseuse ne me permettait pas de visualiser le poids des pages tournées (le % d'avancée de lecture n'a pas le même effet)…
Laurence Orsini est une conteuse douée. Je viens de faire une belle rencontre. Je vous recommande son roman, une pépite…
Un bémol cependant en ce qui concerne les nombreuses coquilles que contient le texte. J'ai lu ce roman dans sa version Kindle et fait remonter mes observations au service client, à toutes fins utiles…
Je ne m'attendais à rien de précis en commençant Les Hommes-charbon de Laurence Orsini : un peu de fantasy pour me changer les idées, une lecture facile pour passer un bon moment et chasser les idées noires… Il se trouve que je suis immobilisée, en convalescence : c'est donc tout ce qu'il me faut ! Et plus encore, car quel voyage !!!
Une belle écriture, une poésie dans les mots, le style…
Des sensations, des émotions…
Lumière, ténèbres…
Couleurs, odeurs, matières et éthers…
Terre, eau, feu, air…
Humanité, monstruosité…
Monde souterrain oublié, humanité terrienne, anges, créatures supérieures…
Paradis, enfer…
La vie, le divin… La mort, le néant… L'immortalité de l'âme… La vie éternelle…
La transmission… La spiritualité… La responsabilité…
L'harmonie et l'osmose…
L'amour… seul remède à la haine.
Ma chronique commence par des mots qui se bousculent, des mots en vrac qui se réunissent et s'opposent. Il m'est impossible de rendre compte de façon exhaustive de l'univers créé par Laurence Orsini : c'est tellement riche, élaboré, foisonnant, dépaysant et proche en même temps… C'est à lire et c'est à voir, dans la vision intérieure d'une re-création du monde, une vision de clairvoyance au-delà de la vue.
Je ne dévoilerai rien de l'intrigue mais je veux insister sur la polyphonie dans la variété des points de vue, une polyphonie maitrisée et équilibrée entre les divers protagonistes qui révèle le travail de l'auteur autour de sa trame.
Le fait de revisiter les mythes de création et de fin du monde, de métamorphose, de choc des titans, de convoquer une forme de mythologie, d'inventer une culture proverbiale et de métaphoriser l'inconscient dans le monde souterrain de la mine n'a en soi rien de profondément original : tout est dans l'art et la manière et Laurence Orsini a su m'embarquer. Son propos est poétique mais demeure ancré dans le réel ; les questions de relations, de communications, d'interactions sonnent juste quand il s'agit de prendre des décisions collectives, de vivre en couple, d'élever des enfants, de prendre ses responsabilités, d'évoluer… ou encore de trahir, de servir son ambition personnelle ou simplement de gouverner pour le bien commun… Enfin, les multiples références ou topos sont travaillés et intégrés naturellement au récit.
La fin m'a surprise au sens où je ne voulais plus quitter les personnages. le fait de lire ce roman sur ma liseuse ne me permettait pas de visualiser le poids des pages tournées (le % d'avancée de lecture n'a pas le même effet)…
Laurence Orsini est une conteuse douée. Je viens de faire une belle rencontre. Je vous recommande son roman, une pépite…
Un bémol cependant en ce qui concerne les nombreuses coquilles que contient le texte. J'ai lu ce roman dans sa version Kindle et fait remonter mes observations au service client, à toutes fins utiles…
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