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Critique de lectiole
Le tome 6 d'"Happiness" a une couverture qui rappelle un peu celle du troisième, avec Makoto également de profil mais dans l'autre sens, comme si les deux personnages se répondaient l'un à l'autre.
Ce tome 6 se concentre sur un seul personnage, Yukiko, dix ans après les faits relatés dans les cinq premiers tomes. C'est la fin d'un arc narratif, le début d'un second et si nous étions dans une suite de films d'horreur, ce serait le début d'"Happiness" 2. Aucune violence dans ce tome mais une jeune femme, Yukiko, qui cherche à se reconstruire après un traumatisme et qui semble y parvenir : elle a un emploi, sa mère la soutient et un jeune homme, Monsieur Sudo, l'aide et tombe amoureux d'elle. On est loin des vampires et des effusions de sang... mais c'est une simple pause avant le retour à l'horreur.
C'est sur ce retour que je reste indécise. On comprendrait si les tortionnaires revenait vers la victime, mais c'est Yukiko qui s'oriente vers ce choix difficile à comprendre, qui va forcément relancer l'action et nous permettre de savoir ce que sont devenus Makoto, Yuki et les autres à partir du tome 7. Reste que cette parenthèse du tome 6 nous donne l'impression d'être dans un shojo, de toucher pour la première fois l'"happiness" du titre et que la décision que prend Yukiko de fuir un éventuel bonheur pour renouer avec son passé, comme Orphée repartant chercher Euridyce dans les Enfers, est le résultat d'un cheminement psychologique difficile à suivre, d'autant que le nouveau personnage, Monsieur Sudo, représente une base solide que Yukiko risque d'entraîner avec elle dans sa chute.
À suivre...
Lien : https://www.instagram.com/fo..
Ce tome 6 se concentre sur un seul personnage, Yukiko, dix ans après les faits relatés dans les cinq premiers tomes. C'est la fin d'un arc narratif, le début d'un second et si nous étions dans une suite de films d'horreur, ce serait le début d'"Happiness" 2. Aucune violence dans ce tome mais une jeune femme, Yukiko, qui cherche à se reconstruire après un traumatisme et qui semble y parvenir : elle a un emploi, sa mère la soutient et un jeune homme, Monsieur Sudo, l'aide et tombe amoureux d'elle. On est loin des vampires et des effusions de sang... mais c'est une simple pause avant le retour à l'horreur.
C'est sur ce retour que je reste indécise. On comprendrait si les tortionnaires revenait vers la victime, mais c'est Yukiko qui s'oriente vers ce choix difficile à comprendre, qui va forcément relancer l'action et nous permettre de savoir ce que sont devenus Makoto, Yuki et les autres à partir du tome 7. Reste que cette parenthèse du tome 6 nous donne l'impression d'être dans un shojo, de toucher pour la première fois l'"happiness" du titre et que la décision que prend Yukiko de fuir un éventuel bonheur pour renouer avec son passé, comme Orphée repartant chercher Euridyce dans les Enfers, est le résultat d'un cheminement psychologique difficile à suivre, d'autant que le nouveau personnage, Monsieur Sudo, représente une base solide que Yukiko risque d'entraîner avec elle dans sa chute.
À suivre...
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