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Critique de AlbanLMDC


Une postface qui éclaire beaucoup de choses. Entre émotions et compassion, Shuzo Oshimi se livre à coeur ouvert. Je vous recommande de la lire d'entrée si vous n'arrivez pas à vous saisir de ce que veut transmettre cet auteur. Dans le cas contraire, la lire en dernier sera d'autant plus marquant.

Nous sortons d'un tome 13 mélancolique centré autour de la vie de Seiichi à sa sortie du centre de détention, de sa solitude, de son lien avec son paternel. le cliffhanger faisait se recroiser d'anciens destins qui semblaient se rejoindre si bien dans leurs difficultés d'adolescents à l'époque. Les regrets et la peine se croisent dans leurs regards. Au final, on ne s'y attardera pas plus. (pas dans ce tome-ci, je pense !)

Seiichi a accompli ce qui pouvait le retenir en vie. Il laisse sa folie prendre complètement le dessus jusqu'à commettre l'irréparable. Dans un ultime souffle, sa mère revient et va reprendre de la place, sa place. C'est cruel, si réaliste et profondément tragique. Les dessins qui le dissocient de la réalité dans ces moments sont incroyables. J'adore.

Le visuel autour de la maman est tout bonnement incroyable. Seiichi la voit comme lorsqu'elle a rompu le lien mère-fils, bloquée dans le temps. Puis, elle devient une enfant. Est-ce une projection de ses propres besoins ? L'inversion du rôle parent-enfant ? le besoin de protection est indéniable. Enfin, le véritable visage de Seiko se dévoile, marqué par le temps et les épreuves. La révélation du vieillissement intervient au moment clé de la reconnaissance des sévices et des limites que pose Seiichi. Celui-ci la voit avec ses défis insurmontables et donc ses faiblesses. Ce chapitre est excellent, je vous conseille de le relire pour voir toute la puissance qu'il arrive à dégager, une pépite !

Encore 3 tomes pour achever cette histoire. Vivement le mois d'avril !
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