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Critique de Noctenbule
Quel ravissement de lire ce manga. le récit est assez prenant. On suit une mère qui recherche depuis des années ces enfants éparpillés sur Terre. le souci est le contexte de tension suite à la guerre nucléaire. Partout où elle passe avec son pote, le vendeur ambulant, c'est la misère et la violence. Les hommes veulent le pouvoir à tout prix. Pour cela, ils exploitent les populations locales, ils utilisent la peur, ils violent des femmes, ils détournent des richesses naturelles pour eux... Malgré la misère, seul l'intérêt de certains compte. Puis des personnages sortent du lot en n'acceptant pas la situation, en ne prenant pas ça pour la fatalité. Là c'est un groupe de jeunes filles endoctrinées dans la religion. Pour garder une part de liberté et sauver des enfants, elles acceptent de coucher avec des soldats. La pédophilie est de mise. La réalité historique n'est jamais trop loin sur les pratiques des conquérants.
Dans ce tome, nous sommes immergés dans l'opposition entre deux camps. Qu'elles sont leur différence? Aucune idée. En faut-il vraiment? Les religieuses décident de se mettre au milieu des chars d'assaut et s'en sortent. Est-ce un miracle? Faut-il y voir une confirmation d'une pseudo identité supérieure? Katsuhiro Otomo ne s'attarde pas là-dessus car ce n'est pas le plus important. L'évènement est un élément important comme d'autres. Sarah reste un peu dans ce milieu pour accompagner sa fille jusqu'à l'accouchement. Sakoto donne naissance à un garçon qui deviendra peut-être un acteur d'un futur meilleur. Notre héroïne doit poursuivre son chemin pour retrouver ces autres enfants. Pour une fois, nous avons une bonne nouvelle malgré la noirceur ambiante. Graphiquement, quelle précision incroyable et quelle maîtrise du crayonné. le mangaka maîtrise les impressions avec les lignes continues, les fixes... Impossible de ne pas faire le parallèle avec "Akira". On est immergé dans un monde sombre et sans pitié. Nous sommes autant touchés par les mots que par les images. Comment ne pas avoir envie de poursuivre?
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Dans ce tome, nous sommes immergés dans l'opposition entre deux camps. Qu'elles sont leur différence? Aucune idée. En faut-il vraiment? Les religieuses décident de se mettre au milieu des chars d'assaut et s'en sortent. Est-ce un miracle? Faut-il y voir une confirmation d'une pseudo identité supérieure? Katsuhiro Otomo ne s'attarde pas là-dessus car ce n'est pas le plus important. L'évènement est un élément important comme d'autres. Sarah reste un peu dans ce milieu pour accompagner sa fille jusqu'à l'accouchement. Sakoto donne naissance à un garçon qui deviendra peut-être un acteur d'un futur meilleur. Notre héroïne doit poursuivre son chemin pour retrouver ces autres enfants. Pour une fois, nous avons une bonne nouvelle malgré la noirceur ambiante. Graphiquement, quelle précision incroyable et quelle maîtrise du crayonné. le mangaka maîtrise les impressions avec les lignes continues, les fixes... Impossible de ne pas faire le parallèle avec "Akira". On est immergé dans un monde sombre et sans pitié. Nous sommes autant touchés par les mots que par les images. Comment ne pas avoir envie de poursuivre?
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