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Critique de AntoAstu


Nous autres lecteurs, n'avons pas aimé. Lorsqu'on use d'un effet littéraire tel ce parti pris d'une narration à la première personne du pluriel, il faut que cela ait un sens. Or, dès le bateau nous comprenons vite le côté artificiel du procédé puisque le groupe de Japonaises candidates au mariage à l‘aveugle aux EUA n'est pas vraiment homogène. Puis, la première nuit, nous n'en doutons plus : le ‘nous' échoue à regrouper des vécus si différents, si bien qu'il devient superflu et vite gênant comme un gros trombone dont quelqu'un voulait jouer en soirée mais que personne ne veut entendre, et qui est là dans un coin de la pièce, aphone et pataud, et que tout le monde enjambe avec un peu d'agacement sans oser taper dedans franchement.

On serait encore dans les années 1950, nous ne dirions pas, nous serions encore bêtement impressionnables… « Y'a un gars, il a écrit un livre sans ‘e' ! — Nan !?! — Si, je te jure ! — Eh bien moi j'ai lu un livre raconté à la première personne du pluriel ! —Dingue ! Quelle époque déconstructrice ! — Et postromanesque ! »

Mais bon, après l'Oulipo, Céline, les recherches formelles des années 1970 et les rejetons plus matures qui ont éclos par la suite, et nous en oublions à l'appel qui viendront d'eux-mêmes à l'esprit du babeliote de passage (oui, vous !), ça n'a rien qui tienne à l'estomac. C'est même bien en deçà.
Le ‘nous' eût été justifié si … < La suite sur mon site personnel >





Lien : http://antoastu.com/certaine..
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