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Critique de Manetheren
RRRrrrr !!! Les Néandertaliens : l'âge d'or de l'Europe est un condensé de connaissances scientifiques à l'heure actuelle sur cette espèce du genre Homo. le propos est aussi concis qu'un biface peut être aiguisé. Après cette lecture, je me suis interrogé sur l'interprétation des traces archéologiques. Une autre lecture permettra peut-être de poursuivre le sujet.
Rien de plus fascinant que de pénétrer dans le secret (peut-être un poil fantasmé) des cultes préhistoriques, ici un culte de l'ours, là une pratique du cannibalisme en guise de transfert spirituel et de marque de respect. Relativement néophyte dans le sujet, j'ai appris bon nombre de choses assez remarquables. Par exemple, saviez-vous que les traditions rituelles et styles des outils étaient particulièrement hétérogènes sur l'ensemble du territoire occupé par les Néandertaliens, fractionnés en zone, mais aussi particulièrement homogènes à l'intérieur de celles-ci et ceux durant des millénaires ?
Évidemment, la paléontologie humaine repose beaucoup sur l'étude des ossements, des objets minéraux (les outils et objets taillés), des restes végétaux sur ces mêmes objets et la répartition des découvertes sur le continent et cela se ressent dans le livre. Il ne faut donc pas s'attendre un récit fantastique des Néandertaliens. Ici, c'est de la restitution scientifique en grande partie. Pourtant, certains propos pourraient nous faire penser à une interprétation poussée des traces du passé : rituels, pensées symboliques. Si interpréter des traces de végétaux sur des outils peut permettre d'établir un régime alimentaire ou délimiter une zone géographique dans laquelle on pratique tel mode de vie, dire qu'une forme de biface a une valeur rituelle paraît plus une idée moins sécurisée.
Concis, clair, ouvrant notre imagination sans trop l'accabler de fausses images, ce livre scientifique est donc une bonne référence pour commencer sur ce sujet. Il demande néanmoins une mise à distance saine sur les interprétations que l'on peut faire des outils et ossements retrouvés.
Rien de plus fascinant que de pénétrer dans le secret (peut-être un poil fantasmé) des cultes préhistoriques, ici un culte de l'ours, là une pratique du cannibalisme en guise de transfert spirituel et de marque de respect. Relativement néophyte dans le sujet, j'ai appris bon nombre de choses assez remarquables. Par exemple, saviez-vous que les traditions rituelles et styles des outils étaient particulièrement hétérogènes sur l'ensemble du territoire occupé par les Néandertaliens, fractionnés en zone, mais aussi particulièrement homogènes à l'intérieur de celles-ci et ceux durant des millénaires ?
Évidemment, la paléontologie humaine repose beaucoup sur l'étude des ossements, des objets minéraux (les outils et objets taillés), des restes végétaux sur ces mêmes objets et la répartition des découvertes sur le continent et cela se ressent dans le livre. Il ne faut donc pas s'attendre un récit fantastique des Néandertaliens. Ici, c'est de la restitution scientifique en grande partie. Pourtant, certains propos pourraient nous faire penser à une interprétation poussée des traces du passé : rituels, pensées symboliques. Si interpréter des traces de végétaux sur des outils peut permettre d'établir un régime alimentaire ou délimiter une zone géographique dans laquelle on pratique tel mode de vie, dire qu'une forme de biface a une valeur rituelle paraît plus une idée moins sécurisée.
Concis, clair, ouvrant notre imagination sans trop l'accabler de fausses images, ce livre scientifique est donc une bonne référence pour commencer sur ce sujet. Il demande néanmoins une mise à distance saine sur les interprétations que l'on peut faire des outils et ossements retrouvés.
