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Critique de NicolaK


1939, en Russie.
À l'écart du reste du monde, un long bâtiment de plain-pied est enseveli sous la neige.

La gardienne, une vieille Tatare, est assise près d'un poêle en fer et mâchonne de sa bouche édentée, des tranches de viande séchée.

Plus loin, dans un local confiné, vêtu d'une combinaison de protection et doté d'un masque, un biologiste du nom de Rudolf Ivanovitch Mayer répartit une culture bactérienne dans des boîtes de Petri à l'aide d'une longue aiguille.

Dans la loge, le téléphone sonne avec insistance.
Ce passage m'a rappelé la virulence de l'appareil de Donald quand c'est Picsou qui appelle.
Mais je m'égare.

Suite aux hurlements de la gardienne qui l'enjoint de répondre,, Mayer se précipite, et ce faisant, son masque glisse, le joint d'étanchéité de la mentonnière s'est détaché.

C'est Moscou, en la personne de Vsévolod Alexandrovitch, Président de la commission, qui exige de Rudolf qu'il fasse le voyage pour faire un exposé sur son travail, bien que celui-ci demande encore deux mois pour le finaliser.

L'éminent biologiste travaille sur la peste pulmonaire, en pleine recherche d'un vaccin supposé lutter contre toutes ses variantes.

Pas de mystère, suite à la détérioration de son masque, Rudolf est contaminé mais prend le train jusqu'à Moscou, s'installe à l'hôtel, se fait même raser, fait son exposé à la Commission... et tombe malade.
Le médecin vient, le fait hospitaliser.

La Russie connaît un embryon d'épidémie, mais absolument toutes les personnes ayant été en contact avec le patient zéro sont identifiées et débusquées de l'hôtel, de chez eux en pleine nuit.

Quand des hommes du NKVD vont les chercher, les citoyens pensent de suite à une arrestation, forcément, et leurs réactions varient d'une personne à l'autre.

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Le livre est très court, mais plutôt détaillé concernant les personnages.
Un style très brut, il ne faut pas y rechercher d'envolées lyriques.

Accrochez-vous pour suivre au fil des noms et prénoms, mais une récap est fournie en entrée de livre.
J'aurais aimé que certains passages soient davantage creusés, ce qui aurait donné plus une profondeur émotionnelle au récit.

Au final, un grand soulagement, ce n'était que la peste !

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