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Critique de Gaudet


Ce conte est magnifique ! On en redemande !
Les illustrations sont des chefs-d'oeuvre en soi avec des détails époustouflants comme les cheveux de la sorcière qui se confondent à une forêt. Klauss Anja s'est inspiré des cartons d'études pour la mosaïque murale de la salle à manger du palais Stoclet pour illustrer ce conte avec les mêmes tons oranges que Klimt et pour le moins qu'on puisse dire c'est réussi ! Elle a repris aussi les mêmes figures géométriques avec les triangles de la femme, les spirales de l'arbre, les ronds dans les habits du couple et l'écossais dans l'habit de l'homme.
Et l'histoire ! Ouyessad Myriam a donné vie à cet arbre qui symbolise l'éternité. La sorcière doit transmettre cette graine à quelqu'un pour que la vie perdure. Elle va choisir Djalil, jeune garçon qui prend conscience qu'il a un trésor entre les mains. Cette graine ne doit pas être abîmée par l'homme ni par les éléments naturels.
Il va enfin trouver l'endroit idéal et veiller à cet arbre précieusement. Cet arbre va donner un fruit sans pépins, sans graine. Djalil va le manger et contre toute attente il va recevoir un don : celui de voir l'avenir.
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