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Critique de chriselis


Ce recueil de huit nouvelles nous présente la petite communauté du kibboutz Yikhat (signifiant « Ensemble »). Chaque nouvelle est indépendante mais les huit forment un tout entre elles, et se lisent comme un roman.

Le narrateur qui semble être l'écrivain lui-même, reste en retrait, il s'implique juste ce qu'il faut dans les histoires pour pouvoir raconter.
Les différents personnages sont très attachants voire émouvants ; leurs portraits sont brossés avec beaucoup de bienveillance ; l'auteur semble leur porter beaucoup d'affection ; il raconte mais ne juge pas, il nous parle de ses personnages avec un certain humour, son style est fluide et agréable.
Chaque personnage prend vie au fil de la lecture et chacun a sa raison d'être, ses idéaux, ses talents, son utilité envers la communauté et aussi envers les individus.
Cette communauté est fondée sur un idéal de mise en commun généralisée, le travail, les salles communes, la blanchisserie, le réfectoire, y compris des enfants qui dorment à la maison des enfants et que les parents vont border le soir avant d'aller eux-mêmes dormir dans leur propre logement.

On ressent beaucoup d'humanité mais également des souffrances, des questionnements mais aussi de la solitude. Cette solitude intrinsèque à l'Être Humain quel qu'il soit, où qu'il soit, où qu'il aille, quoiqu'il désire.
Après avoir refermé le livre Il me reste ce petit arrière-goût de blues, de spleen que j'ai ressenti tout au long de ma lecture, avec en plus une légère nostalgie d'avoir quitté tout ce petit monde si attachant.
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