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Critique de Arakasi


Ca va chier des bulles au royaume de Vère ! Et pas seulement là-bas d'ailleurs. En Akielos, c'est également le chaos puisque l'identité du prince Damianos a été enfin révélée entraînant une scission entre les troupes fidèles au jeune roi revenu d'entre les morts et celles dévouées à son demi-frère Kastor. La vie n'est pas rose non plus pour Laurent que son oncle le régent a dénoncé comme traître et comploteur afin de lui ravir son trône. Une seule solution pour les deux princes : unir leurs forces face à la double menace pour reconquérir côte à côte leurs royaumes respectifs. Ajoutez à cela un passif commun très lourd (le premier ayant été l'esclave du second et ayant, accessoirement, zigouillé son frère aîné) et une tension sexuelle à couper au couteau et on peut se douter que la collaboration sera difficile…

Chouette opus que ce troisième et dernier tome ! Après le climax du roman précédent, C.S. Pacat avait intérêt à ne pas rater son début pour répondre aux attentes suscitées. Sur le plan des relations personnelles, le résultat ne déçoit pas. le duo formé par Damian et Laurent est toujours aussi intéressant à voir évoluer, les deux princes nouant petit à petit une relation complexe et profonde, faites de tendresse hésitante et de tensions sous-jacente. J'aime particulièrement la façon dans la romancière développe le personnage de Laurent, privilégiant les non-dits et l'allusif au lieu de nous asséner grossièrement chaque révélation. Oh et les scènes de cul sont émoustillantes et bien écrites. C'est toujours agréable, une bonne scène de cul !

Petit bémol niveau intrigues politiques en revanche. Si certains coup de théâtre sont bien amenés, d'autres sentent un peu le réchauffé, notamment vers la fin du roman où les retournements de situation s'enchaînent à toute vitesse et semblent n'avoir pour objectif que de sortir les héros de la bouillasse dans laquelle l'auteur les a fourrés. La fin du procès de Laurent notamment repose sur un Deus ex machina assez honteux. le tout est peut-être un peu trop court et une centaine de pages supplémentaires aurait probablement permis de dénouer l'intrigue de façon plus satisfaisante. Malgré cela, j'ai passé un agréable moment en compagnie de ce troisième tome et, sans crier au chef d'oeuvre non plus, conseille chaleureusement cette trilogie aux amateurs de romances matures et pas niaiseuses entre beaux mecs viriles et névrosés – et aux autres aussi, faut pas être bégueule.
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