Ce dernier tome est à l'avenant de la saga. Quelques bonnes idées, et pas mal de ratages.
J'ai peu lu de récit de guerres. Les séquences de batailles ont semblé à mes yeux profanes plutôt réussies. Il faudrait quand même que je relise Gagner la guerre, qui était d'une facture autrement plus élevée.
La façon dont l'un des princes voit changer sa perspective est également bien traitée : il n'avait retenu de son passé qu'un sentiment d'héroïsme, et le présent le met face aux ravages subits par les populations civiles dans les conflits incessants.
Mais le final est totalement désaxé par rapport à la tonalité générale de ce qui précède. Reste la vague impression que l'auteur a exploité les bas instincts humains pour finir par un tour de magie à ce que tout soit résolu en quelques pages : exit les conflits, exit la violence, exit l'esclavage, et ils vécurent heureux jusqu'à la fin . Trop simple pour engager une quelconque réflexion.
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