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Critique de bilodoh


« All we are is dust in the wind… »

Ça devait être la génération du progrès. Nés au début des années 60, dans un pays libéré de l'occupation américaine, avec des rêves de progrès et d'égalité. Tout ne va pas bien, mais il y a l'espoir que ça ira mieux. Les enfants peuvent aller à l'école, un taux d'analphabétisme bas, des soins médicaux gratuits pour tous, des logements en construction.
Un groupe de jeunes gens réunis par hasard. Succès du système, un enfant d'un quartier très pauvre comme Dario a pu devenir neurochirurgien. Les autres viennent d'un milieu plus favorisé, mais Horacio est physicien et Elisa est vétérinaire, ils sont graphistes, architectes, ingénieurs.

Puis, c'est la crise économique. Avec l'effondrement de l'URSS qui soutenait l'économie de Cuba, les conditions de vie deviendront de la survie, pertes d'emploi, rationnement de nourriture. Avec la dévaluation de la monnaie, le « salaire » de Clara est l'équivalent du prix de deux poulets par mois.

Sur le plan personnel, c'est aussi la crise, avec la mort de Walter et la disparition d'Elisa. le groupe se disloque, les membres quittent le pays pour fuir la misère, comme des milliers d'autres Cubains.
Ils se dispersent comme « poussière dans le vent »… et des chapitres racontent leurs histoires.

Un roman complexe, avec des amours, avec l'homosexualité, avec l'exil à Buenos Aires, Madrid, Barcelone, Porto Rico ou Miami et même un cancer et un élevage de chevaux anglais.

Un grand roman pour comprendre le monde, les émotions et les destinées humaines.
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