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Critique de FabtheFab


A Valence en Espagne en 1904, Amparo, douze ans, vit dans le barrio del Carmen avec Grand-père Mariano. Elle a le pouvoir de se transformer en faucon le jour si bien qu'elle vit en tant que petite fille seulement la nuit. Un soir, elle voit dans un cirque, le Repaire de la magie, un jeune garçon, Tomàs, se transformer en panthère. Elle décide de prendre contact avec lui car elle sent que leur destin est lié ; en effet, ils ont tous les deux le souvenir de l'incendie d'une tour dans leur petite enfance. Ils décident d'enquêter et ils rencontrent, dans le quartier du Cabanyal, un jeune garçon, Pepe, qui vit avec son père Samuel Sorolla et ses frères, Kike, Bartomeu, Nofrem, Geroni, Pere, Guillem et Alonso. Pepe connaît toute l'histoire de Valence et il sait que la tour de Trastamara a été incendiée il y a juste dix ans. le domaine de Trastamara appartenait à un homme richissime, don Ricardo Trastamara ; la femme de celui-ci avait une santé fragile et ne parvenait pas à avoir d'enfant ; or un jour, un bébé est mystérieusement apparu dans leur maison, sombre et ténébreux puis la femme de don Ricardo a eu d'autres enfants qui cette fois lui ressemblaient, blonds aux yeux bleus. Tomas était-il ce bébé recueilli chez les Trastamara ? Où a-t-il été volé avant d'arriver dans cette famille ? Et pourquoi Amparo a-t-elle des souvenirs communs avec lui ?

Marta Palazzesi vit à Milan. Elle est autrice, traductrice et consultante dans l'édition et la production cinématographique. Traduite dans plus de dix pays, elle a remporté le prestigieux prix Strega Ragazze e Ragazzi en 2020. Elle est notamment l'autrice de la série Les Aventures du jeune Lupin (Albin Michel Jeunesse, 2021)

Ce roman historique, fantastique et horrifique imagine le destin de deux enfants victimes d'une malédiction, ils sont métamorphes, l'héroïne se transforme en faucon le jour et le héros en panthère la nuit tant et si bien qu'ils ne peuvent guère passer de temps ensemble en humains. Ils vont enquêter sur leurs origines dramatiques et croiser des êtres maléfiques notamment un ravisseur d'enfants et un cruel propriétaire terrien. le texte est entrecoupé d'illustrations en dégradés de noirs et de gris qui sont partie intégrante de la narration, ces illustrations ne sont pas toujours extrêmement claires, tout comme le texte, souvent brouillon, l'autrice semble se perdre dans les descriptions de cette ville espagnole du début du 20ème siècle. le motif même du métamorphe n'est pas du tout exploité et nous nous interrogeons : qu'apporte-t-il à l'histoire ? hormis la malédiction que les deux enfants cherchent à lever ? Ces approximations rendent la lecture confuse et comme l'intrigue est peu originale, la tension dramatique perd tout ressort, même à l'acmé du roman lors de la bataille finale entre les deux méchants et les deux enfants.
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