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Critique de Clana


Marcel Rolland, agriculteur et notable d'une petite ville de Lozère, meurt subitement en laissant à sa famille un testament bien étrange...
En effet, il laisse son plus beau pré, non pas à son fils Antoine, comme le voudrait la logique, mais à Marcel, le fils d'un voisin qu'il n'a jamais particulièrement apprécié.

Sa plus jeune fille, Anna, se voit interdite d'épouser le jeune homme qu'elle aime, Emile, sous peine d'être privée de dot...

Voilà un roman qui se lit très facilement, qui dépeint avec un certain réalisme la vie paysanne du début du XXième siècle, le travail et l'importance de la terre, la vie vouée au travail, par tout temps et en toutes circonstances, la condition des femmes, totalement soumises à leur père, d'abord, à leur mari, ensuite.

On s'intéresse assez à l'histoire pour avoir envie d'en connaître la fin, néanmoins, la passivité de certains personnages (voire de tous), leur résignation, et toutes ces embrouilles autour d'un malheureux pré agacent parfois profondément. Il m'a été difficile de comprendre certaines réactions que j'ai trouvées exagérées dans la passivité face au "destin".

Cela reste une histoire plutôt bien écrite, et la découverte d'une région qui donne envie de s'y promener!
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