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Critique de Kyokoandbooks


L'été, c'est la saison où j'aime bien faire quelques lectures du terroir… sûrement influencée par les agriculteurs qui font les foins tout autour de chez moi !
Fin juin, j'ai donc sorti ce roman de ma PAL. Les éditions De Borée sont ma référence en matière de romans du terroir, et je trouvais la couverture de celui-ci très attrayante.

A la lecture du testament de son père, Antoine est surpris de découvrir que ce dernier a légué à Maurice, étranger à la famille, son plus beau pré, le pré bas. Anna, elle, espère que la disparition de ce père hostile à son mariage avec Emile, lui permettra enfin de se marier.

Malheureusement, si elle avait plutôt bien débuté, cette lecture a finalement été plutôt laborieuse pour moi. D'abord, je trouve que la quatrième de couverture en dit bien trop, nous racontant plus de la moitié du livre, ce qui m'a un peu embêtée.

Mais surtout, je n'ai pas trouvé les personnages très cohérents, en particulier la mère d'Anna, que j'ai trouvée profondément détestable pendant les trois quarts du roman, sans cohérence avec le début du récit et sans qu'il n'y ait vraiment une raison valable donnée à cela !

J'ai également trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs, on insiste beaucoup sur ce secret de la donation du pré bas, chacun rumine dans son coin sans que personne ne dise rien, Maurice et Anna qui sont censés enquêter (selon la 4e de couv') sont finalement très passifs. Mais le plus embêtant, c'est que j'ai trouvé que la révélation finale tombait à plat, un petit côté « tout ça pour ça ? »

Au final, j'ai vraiment décroché et fini le roman en diagonale. Bref, une lecture très oubliable à mon goût !
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